À Ghaza, la situation des enfants devient chaque jour plus critique. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a tiré la sonnette d’alarme, affirmant que « l’enfance ne peut pas survivre » dans l’enclave palestinienne, soumise à un blocus et à des bombardements de l’armée sioniste depuis octobre 2023.
La porte-parole de l’Unicef, Tess Ingram, citée par l’agence palestinienne Wafa, a averti que « le monde tire la sonnette d’alarme sur la catastrophe que pourrait provoquer une offensive militaire massive à Ghaza, où vivent près d’un million de personnes ».
De retour d’une mission de neuf jours sur place, elle a décrit ce qu’elle a vu : « ce qui était inimaginable n’est pas imminent, mais il est déjà en cours ». Elle a expliqué que « la malnutrition et la famine affaiblissent les corps des enfants, tandis que le déplacement les prive d’abri et de soins, et que les bombardements menacent chacun de leurs mouvements ». Selon elle, la famine « est partout où vous posez les yeux dans la ville de Ghaza ».
Les chiffres publiés par les autorités sanitaires palestiniennes témoignent de l’ampleur des pertes humaines. Depuis le 7 octobre 2023, 64.300 Palestiniens ont été tués et 162.005 autres blessés. Rien que durant les dernières 24 heures, 69 corps et 422 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux. Depuis la reprise de l’agression le 18 mars dernier, 11.768 personnes ont été tuées et 49.964 blessées, et de nombreuses victimes restent encore sous les décombres.
Les autorités ont aussi dénoncé les attaques visant les Palestiniens qui attendaient de l’aide humanitaire. Elles ont fait état de 6 morts et 190 blessés ces dernières 24 heures, portant le bilan total de ces attaques à 2.362 morts et 17.434 blessés.





















