À Ghaza, des milliers d’enfants devenus handicapés à cause de l’agression sioniste

À Ghaza, la guerre a laissé des traces profondes sur la population, en particulier sur les enfants. Le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) de l’ONU rapporte qu’« au moins 21.000 enfants à Ghaza vivent avec un handicap causé par l’agression génocidaire sioniste en cours dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre 2023 ».

Le comité, qui se réunit deux fois par an à Genève, précise qu’environ 40.500 enfants ont été victimes de « blessures provoquées par la guerre » au cours de cette période. Les experts évoquent aussi la situation difficile des « personnes handicapées contraintes de fuir dans des conditions dangereuses et indignes, comme ramper dans le sable ou dans la boue sans aide à la mobilité ».

Les restrictions imposées par les forces sionistes sur l’entrée de l’aide humanitaire aggravent encore la situation. Le CDPH indique que ces mesures touchent particulièrement les personnes handicapées, dont « beaucoup restent sans nourriture, eau potable ou assainissement, et dépendent des autres pour leur survie ».

Entre le 7 octobre 2023 et le 21 août 2025, le comité dit avoir été informé d’au moins 157.114 blessés, et que plus d’un quart d’entre eux pourraient garder des incapacités permanentes.

Le bilan s’alourdit à 63.746 martyrs

Le ministère de la Santé palestinien a annoncé mercredi que le nombre de victimes de l’agression sioniste a atteint 63.746 martyrs et 161.245 blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants. Rien que dans les dernières 24 heures, 113 martyrs et 304 blessés ont été transférés vers les hôpitaux de Ghaza.

Depuis la reprise des attaques le 18 mars, 11.615 Palestiniens sont tombés en martyrs et 49.204 autres ont été blessés, précisent les autorités, qui ajoutent que de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.

Les attaques ciblant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire ont également fait grimper le bilan : 2339 martyrs et 17.070 blessés, selon les mêmes sources.