Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 57.882 martyrs et 138.095 blessés, ont indiqué samedi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 59 martyrs et 208 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 7311 Palestiniens sont tombés en martyrs et 26.054 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 17 martyrs et 53 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 805 martyrs et 5252 blessés.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont violé cet accord et repris le 18 mars leur agression contre Ghaza.
L’UNRWA appelle à mettre fin aux atrocités et au cycle de l’impunité
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini a appelé à mettre fin aux atrocités et au cycle de l’impunité dans la bande de Ghaza, soulignant que 800 Palestiniens sont tombés en martyrs après avoir été visés par les forces d’occupation sionistes alors qu’ils attendaient de l’aide alimentaire.
« Huit cents personnes affamées ont été abattues alors qu’elles essayaient d’obtenir un peu de nourriture à Ghaza », a écrit Philippe Lazzarini dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux.
« Agissons pour mettre fin aux atrocités et au cycle de l’impunité », a-t-il lancé, tout en réitérant son appel à un cessez-le-feu et à lever le siège imposé par les forces d’occupation sioniste.
Soulignant, par ailleurs, que pendant le cessez-le-feu, les Nations unies ont fourni une assistance importante et inversé la tendance à l’aggravation de la famine, il a déploré le fait qu’« aujourd’hui, il y a au mieux, quatre points de distribution très éloignés contre 400 lorsque l’ONU était aux commandes ».
« Aujourd’hui très peu de nourriture est envoyée et la malnutrition se propage parmi les enfants », a-t-il alerté.
Le commissaire général de l’UNRWA a souligné qu’« un système fonctionnel a été remplacé par une escroquerie mortelle visant à forcer le déplacement de personnes et à aggraver la punition collective des Palestiniens de Ghaza ».