L’hymne national algérien « Kassaman » a été au centre d’une conférence organisée à l’occasion du 70e anniversaire de sa composition, coïncidant avec le mouvement poétique mondial soutenant la Cause palestinienne à travers le monde.
Organisée, samedi, par la Fondation Moufdi Zakaria, en collaboration avec l’association nationale culturelle « Harakat Echi’r el Djazairia » (mouvement poétique algérien) à la Bibliothèque nationale (Alger), cette manifestation a été marquée par deux conférences : la première sur l’hymne national tandis que la deuxième a évoqué la présence de Palestine dans les poèmes de Moufdi Zakaria.
Intervenant à cette occasion, le vice-président de la Fondation Moufdi Zakaria et coordinateur de la Commission algérienne Histoire et Mémoire, M. Mohamed Lahcen Zeghidi, a braqué la lumière sur les étapes clés de la composition de « Kassaman », dont la composition musicale a été réalisée par Mohamed Fawzi.
Pour sa part, le poète palestinien Hussein Abou El-Naja a mis en avant la présence de la Palestine dans les œuvres de Moufdi Zakaria, notamment à travers son poème emblématique « Falastine a la Essalib » (Palestine sur la croix), mettant en exergue la vision artistique du poète et la structure rythmique.
De son côté, le président de « Harakat Echi’r el Djazairia », Achour Fenni, a souligné que la commémoration du 70e anniversaire de « Kassaman » coïncidait avec « le mouvement poétique mondial initié par le Mouvement mondial de la poésie, auquel participent 170 poètes de 110 pays » ajoutant que cette conférence témoignait de « l’adhésion de la poésie à la résistance à travers le front culturel, et affirmait également la position indéfectible de l’Algérie en faveur à la cause palestinienne ».
La manifestation s’est clôturée par des récitals de poésie algérienne, exprimant la souffrance du peuple palestinien assiégé et saluant sa résilience face à l’entité sioniste terroriste.