Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 56.500 martyrs et 133.419 blessés, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 88 martyrs et 365 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 6.175 Palestiniens sont tombés en martyrs et 21.378 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendent l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 18 martyrs et plus de 41 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 583 martyrs et plus de 4186 blessés.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
UNRWA prévient contre la détérioration des conditions humanitaires à Ghaza
Le porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Adnan Abu Hasna, a affirmé dimanche que les conditions humanitaires et sanitaires à Ghaza se sont détériorées, notant que le nombre de victimes de la guerre génocidaire sioniste sur l’enclave « est le plus élevé depuis la seconde Guerre mondiale ».
Dans une déclaration à des médias depuis Amman, Abu Hasna a souligné que « plus de 10% de la population de la bande de Ghaza a été tuée ou blessée, soit plus d’un million de martyrs et de blessés », ajoutant qu’« un tel bilan ne s’est jamais produit dans aucun autre conflit depuis la seconde Guerre mondiale ».
Il a expliqué que l’occupation sioniste n’avait autorisé l’entrée que de 9.000 tonnes d’aide depuis le 19 mai, ce qui est insuffisant pour répondre aux besoins du peuple palestinien dans la bande de Ghaza.
Il a souligné aussi que la situation générale dans la bande de Ghaza avait atteint des niveaux post-catastrophe, comptes tenus des obstacles à l’entrée de l’aide à Ghaza et des milliers de personnes ayant besoin de nourriture et de soins médicaux.
Le porte-parole de l’UNRWA a mis en garde contre les répercussions d’un effondrement total du système de santé dans la bande de Ghaza, notamment la propagation de la famine et la prolifération des maladies et des épidémies.
Il a exprimé l’espoir qu’une dynamique se dégagerait pour parvenir à un cessez-le-feu, lever le blocus humanitaire sioniste, permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et remédier à l’effondrement humanitaire massif dans l’enclave.
Abou Hasna a fermement condamné les mesures sionistes concernant la distribution de l’aide et le remplacement du système des Nations unies par un autre, « incapable de couvrir de vastes zones de la bande de Ghaza ».
« Ces mesures ont conduit à un chaos généralisé dû à la réduction du nombre de centres de distribution de vivres de l’UNRWA, de 400 à seulement 4, sans la moindre expérience en matière d’action humanitaire », a-t-il déploré.
Manifestation massive à New York pour dénoncer la poursuite de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza
Des milliers de personnes ont manifesté à New York pour dénoncer la poursuite de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, a rapporté dimanche l’agence de presse palestinienne Wafa.
Les manifestants ont traversé les principales artères de Manhattan et brandi des drapeaux Palestiniens ainsi que des pancartes appelant à l’arrêt immédiat des bombardements sionistes, tout en scandant des slogans exigeant la fin du soutien militaire américain à l’entité sioniste, précise Wafa.
Par ailleurs, les organisateurs ont affiché leur détermination à poursuivre leur mobilisation pour faire entendre la « voix de Ghaza » dans les rues de New York, soulignant que le silence face aux massacres équivaut à une complicité, ajoute la même