En mai 2025, le Royaume-Uni est devenu le premier acheteur de pétrole brut algérien, selon des données relayées par la plateforme spécialisée Attaqa. Sur un total de 495 000 barils exportés chaque jour par l’Algérie, environ 120 000 ont été envoyés vers ce pays, soit 24% du total des exportations de brut algérien.
C’est la première fois en un an que le Royaume-Uni occupe cette place. L’Espagne arrive en deuxième position avec 86 000 barils par jour, suivie du Portugal (68 000 barils), de la Lituanie (47 000 barils) et de la France (38 000 barils).
Malgré une légère baisse par rapport au mois précédent, les exportations maritimes de pétrole brut algérien ont augmenté par rapport à mai 2024. En effet, elles sont en hausse de 39 000 barils par jour sur une base annuelle.
Le Royaume-Uni a notablement augmenté ses achats en mai par rapport à avril 2025, avec une progression de 59 000 barils par jour. En comparaison avec mai 2024, cela représente 18 000 barils de plus.
L’Espagne, qui était en tête en avril avec 127 000 barils par jour, a réduit ses importations en mai. Le volume est passé à 86 000 barils, soit une baisse de 31 000 barils par jour. La France a également diminué ses achats de brut algérien le même mois, avec une baisse de 63 000 barils par jour par rapport à avril.
Sur les cinq premiers mois de l’année, l’Espagne, la France et le Royaume-Uni sont restés les principaux clients du pétrole brut algérien.
En avril, les exportations algériennes par voie maritime avaient atteint 522 000 barils par jour, leur plus haut niveau depuis fin 2022. Cette progression s’inscrit dans le cadre de la décision de l’OPEP+, dont l’Algérie est membre, de lever progressivement certaines restrictions sur la production de pétrole.
Le quota de production de l’Algérie était fixé à 919 000 barils par jour en mai. Il est passé à 928 000 en juin et devrait atteindre 936 000 barils en juillet prochain, selon l’accord conclu entre les pays membres de l’alliance.