L’huile d’olive algérienne « Ardhi » décroche deux médailles d’or lors d’un concours international à Genève

La marque d’huile d’olive vierge extra « Ardhi », produite à Aïn Oussera, dans le nord de la wilaya de Djelfa, a été distinguée à l’échelle internationale. Elle a obtenu deux médailles d’or lors d’un concours d’huile d’olive organisé à Genève, en Suisse.

L’information a été confirmée par Adel Ben Addouda, promoteur de la marque et investisseur agricole, ce dimanche 4 mai dans une déclaration à l’APS. Selon lui, cette reconnaissance « a hissé haut le nom de l’Algérie ». Il a expliqué que la marque « Ardhi » avait pris part aux compétitions du groupe suisse du concours européen international de l’huile d’olive (EIOOC), tenues pendant la dernière semaine du mois d’avril.

À propos des résultats obtenus, il a précisé que la marque a « remporté deux (2) médailles d’or, l’une dans la catégorie ‘qualité’ et l’autre dans la catégorie ‘santé’, en raison des caractéristiques sensorielles exceptionnelles de l’huile (Ardhi), ainsi que de ses bienfaits pour la santé, attestés en laboratoire ».

Les huiles ont été évaluées sur la base de critères comme la qualité sensorielle, la pureté et la valeur nutritionnelle. Le jury était composé de 12 experts venus de pays connus pour leur production d’huile d’olive, dont l’Espagne, l’Italie, la Grèce, l’Argentine, la Turquie, la Tunisie et l’Algérie.

La même source a indiqué que 150 producteurs de 14 pays ont participé à cette compétition, parmi lesquels figuraient des producteurs d’Espagne, de Grèce, d’Italie, de Turquie, de Tunisie, de Jordanie et du Portugal.

L’huile « Ardhi » est produite dans une ferme pilote située dans la région du « Serssou », dans la commune de Benhar (wilaya déléguée d’Aïn Oussera). Elle est obtenue à partir d’olives de la variété « Chemlal », pressées à froid sans ajout d’eau. Cette méthode est utilisée moins de 24 heures après la récolte afin de préserver la saveur et les qualités nutritives de l’huile.

Concernant le nom de sa marque, Adel Ben Addouda a expliqué qu’il reflétait sa « fierté pour la patrie et la terre ». Il a raconté que son aventure dans le domaine oléicole avait commencé en 2015, après avoir passé une vingtaine d’années à l’étranger. À son retour, il s’est lancé dans l’agriculture sur deux parcelles de terre totalisant 20 hectares.

Son objectif, a-t-il ajouté, est de « promouvoir une agriculture durable basée sur des systèmes d’irrigation modernes, soucieux de l’économie d’eau, et au diapason des évolutions mondiales en matière d’agriculture biologique, dont les produits font l’objet d’une demande croissante sur le marché mondial ».