Après la saisie d’une grande quantité d’ecstasy au port de Mostaganem, une autre affaire d’importation illégale a été révélée au port d’Oran.
La Télévision algérienne a annoncé, mardi, la saisie de 20 conteneurs contenant des « produits suspects ». La même source a précisé que « des marchandises dangereuses de nature immorale ont été découvertes dans les conteneurs saisis ». Il s’agirait notamment de « montres et d’appareils électroniques destinés aux élèves », qui « incitent à l’homosexualité » et à la « déviation morale », selon les mêmes sources.
Parmi les objets saisis figurent également des « accessoires de téléphones mobiles contiennent des dessins offensant l’égard de l’islam et de la nation ».
Les importateurs auraient tenté de faire entrer ces produits sur le territoire national grâce à de « fausses déclarations » et des « factures gonflées ». Une première cargaison aurait été introduite en utilisant de « faux noms », dans le but de blanchir de l’argent. D’après les informations diffusées, les enquêtes ont aussi « révélé la complicité d’agents publics avec ces réseaux suspects ».
Le dossier a été remis à la justice, mais aucun détail n’a été donné sur le nombre de personnes arrêtées ou l’identité des agents mis en cause. La provenance des produits saisis n’a pas été communiquée.
Cette affaire intervient juste après celle du port de Mostaganem, où un camion en provenance de Marseille transportant 1,6 million de comprimés d’ecstasy a été intercepté. La valeur de cette saisie est estimée à 4 milliards de dinars, soit un peu plus de 26 millions d’euros. Les autorités ont indiqué qu’il s’agissait de la plus importante saisie d’ecstasy en Afrique.