L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a enregistré 743 projets depuis le début de l’année 2025, pour un montant de plus de 889 milliards de dinars. Ces projets devraient permettre la création de près de 21.900 emplois, selon les déclarations du directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache.
« Le nombre des projets d’investissement enregistrés au niveau des guichets de l’AAPI, depuis le début de l’année en cours jusqu’au 15 février courant, s’élève à 743 projets d’un montant déclaré de plus de 889 milliards de DA », a indiqué M. Rekkache en marge d’une rencontre organisée avec la Délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie.
Parmi ces projets, 11 sont portés par des investisseurs étrangers, dont trois investissements directs et huit en partenariat avec des Algériens. Un projet omanais concerne la fabrication automobile de la marque sud-coréenne Hyundai.
Projet de fabrication automobile de la marque sud-coréenne Hyundai
Selon M. Rekkache, cette dynamique s’explique par « le processus ascendant des investissements de qualité, source de richesses et d’emplois dans différentes wilayas du pays ». Il a ajouté, selon l’APS, que ce bilan est le résultat « de la vision stratégique des hautes autorités à travers les réformes profondes mises en place, notamment les textes législatifs et réglementaires, dont les lois relatives à l’investissement, aux zones franches et au foncier économique, ce qui a contribué au retour de la confiance auprès des investisseurs ».
Des pôles industriels spécialisés ont été créés dans plusieurs régions du pays. La wilaya de Médéa accueille un pôle dédié à l’industrie du cuir, Relizane un pôle consacré au textile, et Bordj Bou Arreridj un pôle pour la fabrication d’articles scolaires.
La rencontre organisée par l’AAPI et la Délégation de l’UE s’inscrit dans le cadre du projet de coopération entre l’UE et le ministère des Affaires étrangères. Elle vise à promouvoir les investissements européens directs en Algérie.
Cet événement a rassemblé des ambassadeurs européens, des représentants ministériels, des institutions nationales et des experts. Il a permis des échanges sur les mécanismes de coopération économique entre l’Algérie et l’UE dans plusieurs domaines.