Un sommet réunissant plusieurs pays arabes se tiendra à Riyad (Arabie Saoudite) le 20 février. L’objectif est d’examiner une réponse commune au plan du président américain Donald Trump de vider Gaza de ses habitants pour reconstruire le territoire sous contrôle américain.
Les dirigeants de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, du Qatar et de la Jordanie, ainsi que l’Autorité palestinienne, participeront à cette rencontre. Elle précédera un autre sommet prévu en Égypte le 27 février.
Les participants discuteront du plan proposé par les États-Unis, qui envisage de reconstruire Gaza sous leur contrôle en y développant un projet touristique. Ce plan prévoit aussi le déplacement d’habitants vers des pays voisins comme la Jordanie et l’Égypte.
Les pays arabes ont rejeté cette idée et réaffirmé leur opposition à tout déplacement de la population palestinienne. Selon une source saoudienne, citée par l’AFP, Mahmoud Abbas ou son Premier ministre Mohammad Mustafa prendra part aux discussions.
L’Arabie saoudite cherche à jouer un rôle central dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Le sommet du 20 février vise à coordonner la position des pays arabes face au plan américain et à proposer une alternative.
Le 5 février, l’Arabie saoudite a écarté toute normalisation avec Israël sans la création d’un Etat palestinien, a indiqué la diplomatie saoudienne, peu après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit penser qu’un accord allait « se faire ».
« L’Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela », a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur X.
Donald Trump, comme son prédécesseur démocrate Joe Biden, a poussé pour l’établissement de relations diplomatiques entre Ryad et Israël. Mais l’Arabie saoudite a suspendu les discussions rapidement après le début de l’agression génocidaire de l’entité sioniste contre la bande de Gaza, qui a causé la mort de plus de 47.000 palestiniens et plus de 100.000 blessés. Après 16 mois d’agression, un cessez-le-feu est intervenu le 19 janvier dernier.