Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a évoqué, lundi 30 décembre, la révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), signé en 2002 et entré en vigueur en 2005.
Répondant aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse consacrée au bilan de la diplomatie algérienne en 2024, M. Attaf a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné la révision de l’Accord d’Association Algérie-UE, « clause par clause », étant désavantageux pour l’économie nationale.
« Il y a deux catégories de préoccupations entre l’Algérie et l’UE, la première concerne le volet commercial, d’autant que les européens se plaignent de ce qu’ils qualifient de +complexités administratives+, et c’est le cas pour nous aussi », a-t-il dit, selon l’agence APS.
Concernant le deuxième volet « l’Accord est désavantageux pour l’Algérie, et qui accuse un grand déséquilibre », a déploré M. Attaf, soulignant que ledit accord « est très dommageable pour l’économie algérienne, et c’est ce que nous avons dit aux Européens ». « C’est le président de la République, qui a ordonné la révision de cet Accord »clause par clause », étant désavantageux pour l’économie nationale », a-t-il indiqué.