Le bilan de l’agression génocidaire sioniste en cours dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est élevé samedi à 45.227 martyrs et 107.573 blessés, en majorité des femmes et des enfants, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, trois nouveaux massacres sionistes ont été commis à Ghaza, faisant 21 martyrs et 61 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces dernières 24 heures. Un précédent bilan faisait état de 45.206 martyrs et 107.512 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression barbare contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme réitère son appel à « mettre un terme au génocide »
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a qualifié l’attaque sioniste contre une mosquée dans la ville de Ghaza, pendant la prière de l’aube, de « crimes de guerre » et de « crime contre l’humanité », réitérant son appel à la communauté internationale pour « mettre un terme au génocide en cours » à Ghaza.
Dans son rapport sur les frappes menées par l’armée sioniste le 16 novembre dernier contre la mosquée Al-Hassan, à l’est de la ville de Ghaza, l’Observatoire a conclu que cette attaque constitue « une violation flagrante des principes du droit international humanitaire, notamment la distinction, la proportionnalité et l’obligation de prendre des précautions, règles fondamentales que (l’entité sioniste) est tenue de respecter à tout moment et sans exception ».
En tant que telle, a-t-il poursuivi, cette attaque constitue « un ensemble de crimes de guerre à part entière commis par l’armée (sioniste) contre des civils protégés par le droit international humanitaire, ainsi que contre un lieu de culte considéré comme un bien civil protégé par ce même droit ».
Selon cette organisation, ce crime, qui a directement fait des morts et des blessés parmi les civils, constitue également « un crime contre l’humanité car il s’inscrit dans le cadre d’une campagne militaire généralisée et systématique menée par (l’entité sioniste) contre la population civile de Ghaza depuis plus d’un an ».
De plus, ce massacre peut être « qualifié d’acte de génocide, dans le cadre de la campagne menée par (l’entité sioniste) depuis le 7 octobre 2023 pour détruire la population palestinienne de Ghaza », a-t-elle ajouté. Par conséquent, l’ONG réitère son appel à la communauté internationale pour qu’elle « remplisse ses obligations juridiques internationales en s’efforçant de mettre un terme au génocide en cours à Ghaza par tous les moyens disponibles ».
L’Observatoire rappelle, à ce titre, que la prévention et la répression de ce crime sont des obligations juridiques internationales qui incombent à tous les Etats sans exception. « Il s’agit d’une obligation absolue envers tous, garantissant le retrait les forces d’occupation (sionistes) de tout le territoire palestinien, y compris Ghaza, et le démantèlement de toutes les bases militaires (sionistes), des barrières et des points de contrôle », a-t-il plaidé.
En outre, l’ONG « demande instamment à la Cour pénale internationale d’examiner et d’enquêter sur tous les crimes commis par (l’entité sioniste) à Ghaza, y compris le massacre de la mosquée Hassan, ainsi que les milliers d’autres massacres perpétrés par l’armée (sioniste) dans la bande de Ghaza ».
Elle demande également que les enquêtes sur la responsabilité pénale individuelle de ces crimes soient « étendues à tous les responsables et que des mandats d’arrêt soient rapidement délivrés à l’encontre de tous les auteurs de ces massacres ».
Palestine : Mansour insiste sur la nécessité de mettre en œuvre les résolutions de l’ONU pour mettre fin à l’occupation
Le représentant permanent de la Palestine auprès des Nations unies, l’ambassadeur Riyad Mansour, a souligné la nécessité pour les pays du monde de s’engager à mettre en œuvre les résolutions de l’ONU pour mettre fin à l’occupation sioniste et les adopter.
Dans un entretien accordé à l’émission « Avec le rédacteur en chef » de la télévision palestinienne et rapporté samedi par l’agence de presse Wafa, M. Mansour a déclaré que ce que l’occupation sioniste « propose dans les couloirs de l’ONU est opposé à la plupart des pays du monde, car les dirigeants sionistes ont les mains souillées de sang », notant que le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2735, qui prévoit un cessez-le-feu immédiat et complet, mais que l’occupant n’a pas respectée.
Il a également expliqué que le monde est en grande majorité solidaire avec la cause palestinienne et le peuple palestinien, et que l’entité sioniste est détestée et rejetée pour ses crimes inacceptables et pour son manque de réponse à l’appel du monde qui refuse de violer les lois et les normes internationales.
De plus, Mansour a souligné l’importance pour les Nations unies de mettre le gouvernement d’occupation sur la liste de la honte, soulignant que cette réalisation nécessitait un effort considérable, en particulier dans le contexte des tentatives de certains de faire pression pour l’annuler.
Il a indiqué que la question des violences commises contre les prisonniers palestiniens dans les geôles sionistes est un problème récurrent, soulignant le travail et le contact avec la Commission des affaires des prisonniers pour organiser des événements internationaux en faveur de leur juste cause.