Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s’élève à 45.129 martyrs et 107.338 blessés

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste en cours dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est élevé jeudi à 45.129 martyrs et 107.338 blessés, en majorité des femmes et des enfants, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, 4 nouveaux massacres sionistes ont été commis à Ghaza, faisant 32 martyrs et 95 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces dernières 24 heures.

Un précédent bilan faisait état de 45.097 martyrs et 107.244 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression barbare contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

MSF accuse l’entité sioniste de « nettoyage ethnique » à Ghaza

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) accuse l’entité sioniste de mener une campagne de « nettoyage ethnique » dans la bande de Ghaza, dans un rapport accablant publié jeudi qui documente les 14 mois d’agression génocidaire contre l’enclave palestinienne.

« Nous voyons des signes évidents de nettoyage ethnique alors que les Palestiniens sont déplacés de force, pris au piège et bombardés », y dénonce Christopher Lockyear, secrétaire général de MSF. Intitulé « Ghaza : la vie dans un piège mortel », le rapport documente notamment 41 attaques (menées par l’armée sioniste) contre le personnel de MSF, incluant des frappes aériennes sur des établissements de santé et des tirs directs sur des convois humanitaires.

L’ONG a été contrainte d’évacuer hôpitaux et centres de soins à 17 reprises. MSF souligne que le siège imposé par l’entité sioniste « a réduit drastiquement l’aide humanitaire, avec seulement 37 camions autorisés quotidiennement en octobre 2024, contre 500 » avant le début de l’agression sioniste génocidaire, le 7 octobre 2023. Le nord du territoire, particulièrement le camp de Jabalia, subit une offensive d’une « violence extrême » depuis début octobre.

Les équipes médicales de l’ONG ont effectué plus de 27.500 consultations et 7.500 interventions chirurgicales en un an. Elles constatent une propagation rapide des maladies au sein d’une population déplacée à 90% et vivant dans des conditions insalubres, avec une augmentation inquiétante des cas de malnutrition, déplore l’ONG.

L’Organisation dénonce également le blocage des évacuations médicales, l’occupant sioniste n’ayant autorisé que 1,6% des demandes entre mai et septembre 2024. Elle appelle à « un cessez-le-feu immédiat » et à « la levée du siège » pour permettre l’acheminement massif d’aide humanitaire. MSF appelle par ailleurs les Etats, en particulier ceux qui soutiennent l’entité sioniste, à « mettre fin à leur soutien inconditionnel » à celle-ci.

La privation d’eau généralisée imposée par l’entité sioniste à Ghaza est un « acte de génocide »

Les autorités sionistes ont intentionnellement privé les civils palestiniens de Ghaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant des milliers de victimes et commettant ainsi le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide, a déclaré Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié jeudi.

Dans ce rapport de 179 pages, Human Rights Watch a constaté que les autorités et forces sionistes « ont d’abord coupé l’approvisionnement en eau courante à Ghaza, puis l’ont restreint. Elles ont rendu la plupart des infrastructures d’eau et d’assainissement inutilisables en coupant l’électricité et en restreignant l’approvisionnement en carburant. Elles ont délibérément détruit et endommagé les réseaux d’eau et d’assainissement, ainsi que le matériel nécessaire à la remise en état de ces réseaux, enfin, elles ont entravé l’entrée dans la bande de Ghaza d’approvisionnements en eau cruciaux ».

« L’eau est essentielle à la vie humaine, mais pendant plus d’une année, (l’occupant sioniste) a délibérément privé les Palestiniens de Ghaza du minimum vital pour survivre », a déclaré Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch. Il ne s’agit pas, selon elle, « juste de négligence, mais d’une politique délibérée de privation ayant entraîné des milliers de décès par déshydratation et maladie, ce qui constitue un crime contre l’humanité d’extermination et un acte de génocide ».

Cette politique, infligée dans le cadre de la tuerie de masse de civils palestiniens à Ghaza, signifie, pour l’ONG, que les autorités d’occupation « ont commis le crime contre l’humanité d’extermination, qui se poursuit actuellement ».

Human Rights Watch a également conclu que certaines déclarations de hauts responsables sionistes appelant à couper l’accès à l’eau, au carburant et à l’aide humanitaire, parallèlement à leurs actions, ont constitué « des incitations publiques et directes à commettre un génocide ».

L’ONG a regretté le fait que « plusieurs gouvernements aient sapé les initiatives pour que des comptes soient rendus, et continuent à fournir des armes (à l’entité sioniste) malgré le risque évident de se rendre complices de violations graves du droit international humanitaire ».

« Les autres gouvernements ne doivent pas contribuer aux crimes graves commis à Ghaza, notamment des crimes contre l’humanité et des actes de génocide, et devraient prendre toutes les mesures possibles pour empêcher davantage de souffrance », a conclu Tirana Hassan.

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