Ghaza : le bilan monte à 45.059 martyrs et 107.041 blessés

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, a atteint mardi 45.059 martyrs et 107.041 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, trois nouveaux massacres sionistes ont été commis à Ghaza, faisant 31 martyrs et 79 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces dernières 24 heures. Un précédent bilan faisait état de 45.028 martyrs et 106.962 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Difficultés à récupérer les dépouilles des martyrs du quartier d’Al-Daraj

Le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Basal, a indiqué mardi que l’équipe de secours était confrontée à d' »extrêmes difficultés » pour récupérer les corps des martyrs et des personnes disparues sous les décombres de la maison effondrée, bombardée par l’aviation de l’occupation sioniste dans le quartier d’Al-Daraj dans le nord de la bande de Ghaza.

Dans une déclaration rapportée par les médias, Basal a « fermement condamné ce massacre (sioniste) qui a directement visé une maison d’habitation dans le quartier d’Al-Daraj au nord de Ghaza », notant que « plus de 20 citoyens se trouvaient à l’intérieur de la maison ciblée au moment du bombardement » sioniste.

Le porte-parole de la Défense civile a précisé également que « le nombre total de martyrs n’a pas été compté jusqu’à présent en raison de la dispersion des parties des corps et de la difficulté de les compter lors de cet horrible massacre qui a visé la famille Tabatabi à Ghaza », dénonçant en même temps « le silence de la communauté internationale face à ces violations continues commises (par l’entité sioniste) contre le peuple palestinien ».

Plus tôt, un responsable palestinien de la Santé avait annoncé qu’au moins 20 personnes, dont des enfants, sont tombées en martyres lorsqu’une frappe de l’armée de l’occupation a frappé une école abritant des familles déplacées dans le sud de la bande de Ghaza.

L’ONU condamne le bombardement d’une école à Khan Younes

Les Nations Unies ont condamné lundi le bombardement des forces d’occupation sionistes d’une école abritant des personnes déplacées à Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, qui a fait 12 martyrs Palestiniens, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa.

Lors de son point de presse quotidien, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, a souligné, que l’école ciblée à Khan Younes abritait des personnes déplacées, déplorant les pertes civiles et exprimant sa condamnation du meurtre de civils.

Dimanche soir, 12 Palestiniens sont tombés en martyrs lors d’un raid sioniste visant l’école Sheikh Jamil, affiliée à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à l’ouest de la ville de Khan Younes.

L’occupant sioniste a bombardé sans sommation cette école qui abritait des centaines d’enfants, de femmes et de personnes âgées déplacés et l’a transformée en une arène de mort et de destruction.

Dans ce contexte, Dujarric a déclaré que les Nations Unies avaient soumis une demande pour mener 3 opérations humanitaires pour apporter de la nourriture et de l’eau au nord de Ghaza et a confirmé que l’entité sioniste avait rejeté toutes les demandes. « Nous sommes déterminés à aider les gens partout où cela est nécessaire », a-t-il ajouté.

Le 5 octobre, les forces d’occupation sionistes ont de nouveau envahi le nord de la bande de Ghaza, sous le poids de bombardements sanglants et empêchant l’entrée de nourriture, d’eau et de médicaments.

Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation sioniste commet un génocide dans la bande de Ghaza, faisant plus de 151 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, sur fond de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et les personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.

Deux millions de personnes souffrent de la faim à Ghaza

La directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, a déclaré que deux millions de personnes sont confrontées à une faim aiguë à Ghaza et que la bande n’a reçu qu’un tiers des camions dont le programme avait besoin le mois dernier.

Sur les réseaux sociaux, McCain a indiqué que « le nord de Ghaza était le plus touché et que seuls deux camions approvisionnaient des milliers de personnes souffrant de faim », soulignant la nécessité de « garantir un accès humanitaire sûr et sans entrave, à l’échelle nécessaire pour sauver des vies et éviter la famine ».

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a, de son coté, fait savoir que les nouveaux ordres d’évacuation sionistes à Ghaza ont une fois de plus conduit à des déplacements à grande échelle, laissant les civils vulnérables aux hostilités et privés de services de base.

Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a indiqué à ce propos que les autorités d’occupation « ont émis deux ordres d’évacuation vendredi et samedi, touchant des parties de la ville de Ghaza et du gouvernorat du nord de Ghaza – une zone s’étendant sur plus de cinq kilomètres et demi – en plus de 4,3 kilomètres dans la région de Deir al-Balah, au centre de la Bande ».

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a souligné que la fourniture d’une aide immédiate et un cessez-le-feu sont désormais essentiels pour sauver des vies.

El-Qods occupée : les démolitions de maisons palestiniennes, « un massacre » sous prétexte de construction sans permis

Le Secrétariat général de la Conférence nationale populaire pour El-Qods occupée a condamné la récente vague de démolitions de maisons Palestiniennes menées par les forces d’occupation sioniste à travers la ville sainte, les qualifiant de « massacre » sous prétexte de construction sans permis.

Il a indiqué lundi, dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse Wafa, que ces démolitions faisaient partie des tentatives de l’entité sioniste de judaïser la ville d’El-Qods occupée et de déplacer les Palestiniens de leur quartiers et villages, notamment d’Anata, Silwan et Issawiya, assurant que les Palestiniens resteront attachés à leur terres en dépit des politiques sionistes arbitraires.

La Conférence nationale populaire pour El-Qods occupée a, en outre, appelé à une mobilisation palestinienne « urgente et à grande échelle » pour contrer ces actes, fustigeant également le refus sioniste d’accorder des permis de construire aux Palestiniens sous prétexte de « manque de plans structurels », tout en imposant des frais exorbitants pour les permis, les rendant de fait inaccessibles.

Plus tôt dans la journée de lundi, les forces d’occupation sionistes ont démoli 14 maisons palestiniennes à Silwan et Anata à El Qods occupée, en plus d’un entrepôt et un parking, à la faveur de plans sionistes expansionnistes.

Les démolitions sont un élément central de la politique sioniste de colonisation en Cisjordanie et à El Qods-Est occupées, qui vise à renforcer le contrôle sur le territoire et à limiter le développement de la Palestine. Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle l’armée sioniste a lancé une agression génocidaire contre Ghaza, la violence de l’occupant s’est fortement intensifiée en Cisjordanie, entraînant une augmentation des démolitions et des déplacements.

Selon un récent rapport de l’Union européenne (UE), quelque 19% des structures ont été partiellement ou entièrement démolies à la suite d’opérations militaires sionistes, en particulier dans des zones à forte densité de population telles que Jénine et Tulkarem, affectant près de 400.000 Palestiniens.

Express DZ avec APS

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