Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’élève à 28473 martyrs

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 28.473 martyrs et 68.146 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué mardi le ministère palestinien de la Santé.

Selon la même source, l’armée de l’occupation sioniste a commis 16 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 133 martyrs et 162 blessés.

Les mêmes sources ont indiqué aussi qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que l’occupation empêche les ambulances et les équipes de la protection civile de les atteindre.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Le nombre de journalistes martyrs s’élève à 126

Au moins 126 journalistes sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023, a rapporté mardi le bureau des médias de l’enclave palestinienne. Selon la source, deux journalistes palestiniennes sont tombées en martyrs lors des bombardements menés par les forces d’occupation sioniste à Rafah et à Djabalia.

Le bureau a déclaré, dans un communiqué, que « le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 126 journalistes, depuis le début de l’agression génocidaire contre Ghaza, après la mort de Alaa Hassen El Hams, journaliste à l’agence de presse Sanad, et la journaliste Angham Ahmed Adwan, correspondante de la télévision libyenne ».

Dans des communiqués précédents, le bureau avait déclaré que l’entité sioniste « assassine des journalistes dans le but de déformer le récit palestinien et d’obscurcir la vérité ». Samedi dernier, il a indiqué que les forces d’occupation « avaient arrêté une dizaine de journalistes depuis le début de la guerre ».

La Chine appelle l’entité sioniste à arrêter « au plus vite » son opération militaire à Rafah

La Chine a appelé mardi l’entité sioniste à arrêter « au plus vite » son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, afin « d’empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore ».

« La Chine suit de près l’évolution de la situation dans la région de Rafah, s’oppose et condamne les actions qui portent atteinte aux civils et violent le droit international », a indiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Chine appelle l’entité sioniste à « mettre fin à son opération militaire au plus vite afin d’empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore dans la région de Rafah ».

Les autorités palestiniennes, de nombreux pays, des organisations internationales et régionales et des ONG ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah.

Rafah, dernier refuge des déplacés dans l’enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1.400.000 Palestiniens, dont 1.300.000 personnes déplacées en provenance d’autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes.

La paix et la stabilité dans la région passe par la création d’un Etat palestinien

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a réitéré mardi que la paix et la stabilité dans la région ne peuvent être assurés que par la création d’un « Etat palestinien indépendant, souverain et unifié », a rapporté l’agence de presse turque Anadolu.

Dans une allocution devant les participants au Sommet Mondial des Gouvernements, Erdogan a indiqué que « si l’entité sioniste veut une paix durable, elle doit cesser de poursuivre ses ambitions expansionnistes et accepter l’existence d’un Etat palestinien indépendant basé sur les frontières de 1967 ». Il a ajouté, dans le même sillage, que « le chemin pour la paix, la prospérité et le développement économique dans notre région passe par la création d’un Etat palestinien ».

Il a fustigé, à cet égard, la fuite en avant de l’entité sioniste, en transgressant le droit international, notamment les dernières décisions de la Cour Internationale de Justice (CIJ). « L’entité sioniste qui se croit au-dessus du droit international, n’a pas abandonné sa politique de vol, confiscation, destruction et massacre qu’elle mène depuis des décennies », a-t-il, en outre, dénoncé, soulignant qu' »une véritable solution dans la région ne peut être trouvée sans un plan qui intègre la création d’un Etat palestinien ».

« Toute initiative qui ne trouve pas ses fondations dans la création d’un Etat palestinien indépendant, souverain, avec El Qods-Est comme capitale, sera incomplète », a-t-il défendu. Il a appelé, par ailleurs, les Etats ayant suspendu leur soutien au profit de l’Agence des Nations-unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à revenir sur leur décision.

Une autre phase d’une catastrophe humanitaire « est à nos portes »

Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, a exprimé sa profonde préoccupation face à l’attaque sioniste contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, affirmant qu’une autre catastrophe humanitaire « était à nos portes ».

« Je suis profondément bouleversé par l’escalade militaire à Rafah, où plus d’un million de civils se réfugient déjà dans des conditions des plus désastreuses », a déclaré lundi Dennis Francis sur la plateforme « X ».

« Une autre phase de cette catastrophe humanitaire est à nos portes », a-t-il ajouté. Au nom de l’humanité, il a promis de continuer d' »appeler tous ceux qui ont de l’influence à faire tout leur possible pour aider à mettre fin à l’effusion de sang et à initier un dialogue significatif pour une paix durable ».

La guerre génocidaire en cours a provoqué également le déplacement de 85 % de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

Le procureur de la CPI exprime son inquiétude face à une éventuelle attaque sioniste contre Rafah

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a exprimé lundi son inquiétude face aux informations faisant état d’une éventuelle attaque de l’armée d’occupation sioniste contre la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, théâtre d’une sauvage agression depuis le 7 octobre dernier.

 « Je suis profondément préoccupé par les informations concernant les bombardements et une éventuelle attaque terrestre des forces d’occupation sur Rafah », a-t-il écrit dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter). Karim Khan s’est engagé à « poursuivre toute partie qui viole les lois internationales ».

Plusieurs Etats, organisations internationales et ONG ont mis en garde contre une éventuelle attaque de l’armée sioniste contre la ville de Rafah, affirmant que « les répercussions d’une telle opération seront catastrophiques ».

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