Erdogan : le Conseil de sécurité a aggravé la crise en Palestine

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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi le Conseil de sécurité des Nations Unies d’avoir « aggravé la crise » en Palestine par son attitude « biaisée », alors que l’agression sioniste y a fait plus de 5.791 martyrs dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée.

« Le Conseil de sécurité a aggravé la crise par son attitude biaisée, au lieu de mettre fin au bain de sang, d’assurer un cessez-le-feu le plus rapidement possible et de prendre des mesures pour éviter des pertes civiles », a dénoncé le chef de l’Etat turc dans un communiqué, publié à l’occasion du 78è anniversaire des Nations unies.

Le président turc, qui a indiqué que l’entité sioniste avait commis un « génocide » en Palestine, souligne également « la communauté internationale » ne s’est pas « opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime sioniste contre les civils ».

« Il est impossible qu’une structure qui ne peut se préoccuper que du châtiment intégral de la population de Ghaza donne espoir à l’humanité et puisse garantir la paix et la stabilité mondiales », poursuit M. Erdogan à propos du Conseil de sécurité, l’organe exécutif de l’ONU.

« Les agences de l’ONU, en particulier l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), sont rendues dysfonctionnelles par le Conseil de sécurité de l’ONU lui-même » poursuit-il en estimant que cet organe « une fois de plus cause le pire dommage à la réputation de l’ONU ».

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