Henni : Adopter un système d’exploitation agricole de « référence »

Le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Mohamed Abdelhafid Henni, appelle à une réforme majeure dans le secteur agricole pour garantir la sécurité alimentaire et stimuler l’économie du pays. Lors d’une visite d’inspection dans une exploitation agricole spécialisée en arboriculture à Benchicao (wilaya de Médéa), le ministre a souligné l’importance d’adopter un système d’exploitation agricole de « référence », adapté au contexte économique mondial actuel.

Selon M. Henni, une révision du mode d’organisation et de fonctionnement des fermes pilotes créées dans les années 80 est devenue indispensable. Il a insisté sur la nécessité de préparer ces exploitations à devenir des références modernes et performantes, capables de contribuer de manière significative au secteur agricole et à l’économie nationale. Pour stimuler la productivité des exploitations, le passage à ce nouveau mode de gestion est considéré comme une solution idéale.

Le ministre a également évoqué les efforts visant à renforcer le partenariat public-privé dans différents segments de l’activité agricole afin d’optimiser le potentiel existant.

Avant sa visite à Médéa, M. Henni s’est rendu à l’unité d’intervention de la protection civile d’Ouzera, à l’est de Médéa, pour évaluer le dispositif local de lutte contre les incendies de forêts. Il a insisté sur l’importance de maintenir une vigilance permanente pendant les périodes de fortes chaleurs afin de préserver le patrimoine forestier et de prévenir d’éventuelles pertes humaines.

Le ministre a souligné l’efficacité du dispositif national de lutte contre les incendies de forêts, qui a permis de limiter les pertes de couverture forestière et de protéger les habitants des zones forestières. Grâce à une coordination efficace entre les différentes parties concernées, le pays a pu éviter des pertes aussi importantes qu’en 2021, lorsque plus de cent mille hectares de couverture végétale et forestière ont été détruits, ainsi que 27 mille hectares l’année suivante. Cela a été possible grâce à une bonne préparation et à la mobilisation d’importants moyens logistiques et humains.