Pour incitation à la haine et appel au meurtre: Naima Salhi entendue par la gendarmerie

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Dans le cadre de la plainte déposée en juin 2019 contre Naïma Salhi, cette dernière s’est présentée, la semaine dernière à la brigade de recherche de la gendarmerie de Chéraga.

C’est ce qu’ont indiqué les initiateurs de la plainte, les Me Sofiane Dekkal et Me Kader Houali, avocats au barreau de Tizi-Ouzou ainsi que le militant politique Salim Chait; via un communiqué rendu public jeudi dernier sur la page Facebook de Me Dekkal. 

Naïma Salhi, comparaîtra «bientôt devant la justiceNaïma Salhi a été entendue par la brigade de recherche de la gendarmerie de Chéraga, dans le cadre de la plainte déposée contre elle le 9 juin 2019, pour incitation a la haine raciale et appel au meurtre », ont révélé les auteurs de la plainte.

Ces derniers ont aussi précisé que l’accusée «convoquée depuis quelque temps par la brigade de sa circonscription a fini par se présenter pour être entendue, cette semaine; dans les faits prononcés contre elle

Le procès de la présidente du PEP ne sera qu’une question de jours»,  lit-on dans ledit communiqué: «La balle est dans le camp du ministre de la Justice. Celui-ci devra accélérer la procédure de levée de l’immunité parlementaire contre Naïma Salhi qui siège encore dans un Parlement». 

Cette convocation intervient quelques jours seulement après la diffusion d’une vidéo dans laquelle elle a affirmé avoir été ensorcelée au cours de ces trois dernières années :  » Cette déclaration fantasque est une tentative de fuir ses responsabilités pénales et d’amadouer l’opinion », estiment Me Dekkal et ses compagnons : «Or, il n’y pas un juge conscient qui croirait à ces affabulations»; ont-ils commenté.

De plus, selon eux, « l’agitation de la mise en cause ces derniers jours, prouve à plus d’un titre, qu’elle n’est plus protégée comme elle tentait de le faire croire, en évoquant sa proximité avec les anciens gros bonnets du régime ».

Les auteurs de la plainte ont réaffirmé leur détermination, à «aller au bout» de leur engagement pour «que cette plainte aboutisse à un procès, quel que soit le temps que ça prendra».

Pour rappel, Naïma Salhi a déclaré dans la soirée du 5 septembre dernier, »avoir été sous l’emprise d’ensorcellement durant les trois dernières années« .  

Selon elle, « aurait été victime de conspirations faites par ceux en qui elle avait grandement confiance ».

La députée controversée a en outre promis «qu’elle racontera un jour toute l’histoire».

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