Fatima Zahra Makhlouf, cadre dans le service de contrôle de l’aéroport d’Alger, licenciée en 2019 par sa direction pour avoir dénoncé via une vidéo partagée sur les réseaux sociaux la corruption qu’elle avait constaté au niveau de l’aéroport, a été réintégrée, ce 29 juillet, à son poste de travail sur ordre du tribunal de Dar El Beïda,( Alger). C’est ce que rapporte le journal El Khabar.
Cette réhabilitation montre quand même que contrairement à une opinion bien ancrée chez le peuple algérien qui dit « qu’il est moins dangereux d’être corrompu que dénonciateur de corruption », les lanceurs d’alerte peuvent avoir gain de cause et réhabilités pour peu que leurs dénonciations soient vérifiées et étayées par des preuves à l’appui.
Pour rappel, suite à la vidéo qu’elle avait diffusée où elle avait parlé de transgressions et d’irrégularités dans la gestion de l’infrastructure aéroportuaire, et a fait part des pressions et des menaces dont elle a fait l’objet, la jeune employée a été limogée et poursuivie en justice pour « déclarations diffamatoires » .