Amar Ghoul, ancien ministre et actuel sénateur du tiers présidentiel a demandé, aujourd’hui, au président de la chambre haute du Parlement par intérim de le déchoir de son immunité parlementaire. Dans ce document, le président de TAJ tient à informer le président du Conseil de la Nation qu’il a décidé de renoncer à son immunité parlementaire pour se mettre au service de la justice.
Pour rappel, Amar Ghoul est appelé par la cour suprême dans le dossier lié à l’autoroute Est-ouest qui est rouvert. Il faut rappeler aussi que la décision de la Cour suprême prise le 19 juin écoulé concerne les surcoûts de réalisation projet, plusieurs fois revu à la hausse. Amar Ghoul était, alors, ministre des Travaux publics.
Lors du traitement du dossier par la justice, plusieurs personnes ont été écrouées à des peines allant d’un à 20 ans de réclusion. Une peine de 20 ans de réclusion a été prononcée par contumace à l`encontre de Kouidri Tayeb (en fuite), et des peines de 10 ans de prison ferme ont été prononcées contre le principal accusé, Chani Medjdoub, conseiller de (Citic Crcc) et Khelladi Mohamed, directeur de l’Agence nationale des autoroutes.
Hamdane Rachid Salim, l’ex-directeur de la planification au ministère des travaux publics et Adou Tadj Eddine, homme d’affaires, ont été condamnés tous les deux à 7 ans de prison. Mohamed Bouchama, ex-SG du ministère des travaux publics Bouchama a été innocenté.
Amar Ghoul a été entendu uniquement comme témoin. C’était par une lettre adressée au juge que l’ancien ministre des Travaux publics a apporté son témoignage dans l’affaire. Selon des informations, le dossier de l’autoroute pourrait divulguer l’ampleur des dilapidations.