Comme annoncé en exclusivité par l’Express.dz dimanche dernier, le président Bouteflika quittera le pouvoir au soir du 28 avril prochain date de la fin de son mandat présidentiel lors de message à la Nation à l’occasion de la Fête du 19 mars : «Tel est l’objectif suprême que je me suis engagé à concrétiser avant la fin de mon mandat présidentiel, à vos côtés et à votre service, pour que l’Algérie vive, dans un avenir proche, une transition harmonieuse et assiste à la remise de ses rênes à une nouvelle génération afin de poursuivre notre marche nationale vers davantage de progrès et de bien-être à la faveur de la souveraineté et de la liberté» dit-il.
Il quittera son poste après avoir organisé une conférence nationale inclusive » ajoute-il : «Notre pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler ses systèmes politique, économique et social à la faveur de la Conférence nationale inclusive qui se tiendra dans un très proche avenir avec la participation de toutes les franges du peuple algérien» écrit le chef de l’État.
La mission de cette Conférence est d’autant plus sensible, que «c’est à elle que revient la tâche d’émettre des décisions cruciales, à même d’opérer le bond qualitatif que réclame notre peuple, notamment les jeunes, un bond que cristallisera une révision constitutionnelle globale et profonde, laquelle sera soumise par référendum à l’approbation du peuple» a-t-il poursuivi, ajoutant que cette «révision constitutionnelle préludera à un nouveau processus électoral qui verra l’élection d’un nouveau président».
La conférence «aura la mission de délibérer, en toute liberté, de l’avenir socio-économique du pays, un avenir chargé de défis dans ce domaine, d’où l’impératif d’un consensus national sur les objectifs et les solutions à même d’atteindre une croissance économique forte et concurrentielle, une croissance qui garantirait la continuité de notre modèle social basé sur la justice et la solidarité».
