Abderrahmane Benkhalfa déplore: « C’est toujours la dépense publique qui alimente la vie économique »

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« Avec le projet de Loi de finance 2019, c’est toujours la dépense publique qui alimente la vie économique», a déploré, aujourd’hui l’ancien ministre des finances, Abderahmane Benkhalfa lors de son passage à la radio chaine 3.

M. Benkhalfa estime également que la feuille de route adoptée par le dernier Conseil des ministres est «acceptable». Il a averti par contre sur le risque de revenir à la situation de 2014. «Ce qu’il faut dire, explique-t-il, est que ce budget qui ne prévoit pas d’autres rentrées nouvelles en dehors des rentrées fiscales, nous fait revenir à la dépendance».

Si l’ex-ministre se dit satisfait en tant que citoyen de cette loi de finance, il ne cache pas son inquiétude en tant qu’«acteur économique». «Sur le plan des signaux économiques, de l’aménagement, de l’environnement économique, des ajustements structurels nous restons, en tant qu’acteurs économiques, sur notre faim», a-t-il dit.

Pour rappel, dans sa partie budgétaire, le texte prévoit 6.508 milliards DA de recettes, en légère hausse par rapport à celles de 2018, dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière. Les dépenses budgétaires s’élèveront, par contre, à 8.557 mds DA, enregistrant ainsi une baisse relative, par rapport à celles de l’exercice 2018».

Pour MBenkhalfa, « la consistance du budget d’équipement, pour 2019, confirme la poursuite de l’engagement de l’État en faveur du développement économique et social, avec notamment des dotations de 625 milliards DA pour l’appui au développement humain, près de 1.000 milliards DA de soutien multiforme au développement économique et 100 milliards DA de concours au développement local». Donc, pour lui, c’est un budget consistant par rapport à ceux de 2015, 2016 et 2017. Nous constatons également un niveau plus élevé des transferts sociaux, et aucune fiscalité nouvelle ni modification des prix comme ceux du carburants n’ont été retenus dans ce PLF-2019». Par contre, relève-t-il, «le déficit budgétaire reste important», mais ce dernier «sera converti par le différentiel du prix des hydrocarbures fixés à 50 dollars le baril».

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