« Le terrorisme dont l’Algérie a été la toute première cible au tournant du siècle passé est devenu aujourd’hui l’un des fléaux planétaires les plus destructeurs », a souligné le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, dans un discours prononcé lors du débat général de la 73éme session de l’Assemblée générale de l’ONU.
A ce titre, il affirmé que l’Algérie, « a pu y faire face, seule », au prix de lourds sacrifices, en adoptant une approche et des moyens qui ont prouvé leur efficacité, selon les propos rapportés ce dimanche 30 septembre, par l’agence officielle APS.
« Cette expérience, que nous sommes disposés à partager, s’est fondée sur la conviction que toute stratégie de lutte doit impérativement s’attaquer aux causes profondes de cette plaie des temps modernes et qu’elle doit s’accompagner d’une politique de lutte résolue contre la radicalisation et l’extrémisme violent », a-t-il soutenu.
Le chef de la diplomatie algérienne a interpellé la communauté internationale pour qu’elle fasse en sorte que le combat qui est livré à ce fléau s’accompagne tout à la fois de mesures de dé-radicalisation et d’une véritable promotion de politiques prônant le « vivre-ensemble ».
Dans ce contexte, ajoute le chef de la diplomatie, « la résolution des Nations unies déclarant le 16 Mai journée internationale du vivre ensemble en paix, initiée par l’Algérie, s’inscrit dans le cadre des efforts destinés à promouvoir les principes du dialogue inclusif devant présider à la recherche de solutions aux défis de la stabilité tant au plan national qu’international ».