Le groupe parlementaire du FFS propose une enquête impartiale sur l’épidémie du choléra

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Le FFS qui a boycotté la session parlementaire qui s’est ouverte ce lundi a réitéré de nouveau sa demande de reconnaissance du statut de martyrs pour les anciens de 1963 dans un communiqué rendu public : «Pas de réconciliation sans reconsidération aux anciens du FFS et sans vérité et justice», souligne le  texte. Des centaines de militants du parti FFS issus de six wilayas, ont adressé en juin 2015 une lettre ouverte au chef de l’Etat dans laquelle ils lui demandent de promulguer un décret consacrant leurs droits : «Nous ne sommes pas des mouchaouichine (perturbateurs) mais d’authentiques moudjahidine et notre combat est celui de la démocratie» disaient-ils. Et d’ajouter : «Nous nous adressons à vous, Monsieur le Président, vous qui saurez regarder notre grande histoire avec le recul et l’objectivité nécessaires et faire ainsi honneur à nos frères, morts pour la liberté et la démocratie et aux anciens militants décédés ou encore parmi nous et ne se sont jamais départis de leur patriotisme».  Cette lettre a été signée par les représentants de Bouira, de Bejaïa, de Tizi-Ouzou, de Bordj-Bou-Arréridj et de Sétif ainsi que par la veuve du martyr Ourari Karim, née Djohra Boucheneb. Ces droits ont été consacrés par les accords du 16 juin 1965. Mais la mise en œuvre de ce document n’a jamais eu lieu. Trois jours après la signature de l’accord, le président Ahmed Ben Bella avait été renversé. L’auteur du coup d’Etat, Houari Boumediène, et son équipe ont enterré ces accords. Le FFS a réclamé dans la foulée une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur l’émergence de l’épidémie du choléra qui a fait deux morts dans la wilaya de Blida. Le FFS a exigé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les «raisons de l’émergence de l’épidémie du choléra et les mesures prises, afin de prévenir et de sauvegarder la santé des Algériens et la santé publique». Le FFS a dénoncé de nouveau la «mainmise» de l’Exécutif sur le Parlement considéré comme «un comité de soutien à des politiques d’échec et de faillite qui hypothèquent l’avenir du pays et qui hypothèquent les perspectives de changement et de transition de l’Algérie vers une Nation démocratique» : «Les Algériens souhaitent un Parlement souverain, représentant du peuple, qui joue son rôle constitutionnel et qui répond à ses aspirations et aux défis qui se posent au pays, mais malheureusement, avec sa fausse majorité, il reste très éloigné de ses missions constitutionnelles et des aspirations du peuple», déplorent les députés du parti qui ne manque pas de relever que la nouvelle session parlementaire intervient dans un contexte politique, économique et social marqué par «l’incertitude et l’anxiété des Algériens par rapport à leur avenir».

 

 

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