Les vêtements de l’Aïd el-Fitr restent une incontournable tradition pour les petits et même pour les grands.
L’exercice se révèle pourtant un peu difficile pour nombre de parents, même si les magasins de prêt-à-porter et de chaussures ne manquent pas.
Pas toujours évident de trouver son bonheur à des prix raisonnables. Il se trouve que ces dernières années, les parents préfèrent acheter les vêtements de l’Aïd avant le ramadhan espérant trouver des articles moins chers.
Mais chaque année, les parents se plaignent de la cherté des vêtements pour enfants et l’argument des commerçants reste convainquant : ce sont des articles importés de Chine ou de Turquie, donc chers.
Mais l’association nationale des commerçants et artisans (ANCA) déplore le fait que la production nationale de vêtement est très absente.
« Les Choses pourraient pourtant être réalisable si les producteurs s’y mettent à fabriquer les vêtements surtout pour enfant et seront certainement d’un prix plus raisonnable », nous dira le président de l’ANCA, hadj Tahar Boulenouar.
Il déplore le fait que les vêtements en particulier pour enfants sont chers tout au long de l’année, mais surtout à l’approche de l’Aïd, où les prix des vêtements et des chaussures sont systématiquement augmentés, chaque année, au vu et au su de tout le monde.
Saisissant l’occasion, M Boulenouar nous révèle que son association a préparé un riche programme pour le mois de ramadhan y compris la sensibilisation des commerçants et des consommateurs sur les produits de large consommation.
Des conférences de presse seront organisées chaque semaine du mois sacré, dont les thèmes sont liés à la situation du marché et les prix des produits, sur le gaspillage alimentaire durant le mois de ramadhan, sur les préparatifs de l’achat de l’Aîd, et la préparation de la permanence durant les deux jours de fête.
D’autres thèmes seront débattus, selon M Boulenouar, durant les soirées ramadanesques, comme par exemple la production algérienne et son défi, le développement des exportations hors hydrocarbures etc.
