Inondations : On meurt à cause de la pluie en Algérie

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Plusieurs régions ont été touchées par les inondations dont certaines ont eu lieu notamment dans les wilayas de Tiaret, Tissemsilt et El Bayadh.

Les vidéos et images répandues ont choqué par l’ampleur des submersions des eaux et mis à nu l’amateurisme des services concernés, à tous les niveaux de responsabilité. Ces derniers pourront dire que de telles catastrophes sont naturelles.

Les habitants de ces régions ont vécu des moments cruels et Ö combien durs, car dans la commune d’Ain Bouchekif dans la wilaya de Tiaret,  les débordements de pluies  qui se sont abattus ont emporté dans leur déchainement 3 personnes d’une même famille dont  2 sont des enfants qui sont morts emportés par les crues d’un Oued.

Cela nous rappelle aussi les inondations qu’ont vécues les habitants de la commune de Dirah dans la wilaya de Bouira, un hiver 2016, et durant lesquelles les crues d’un Oued qui ont déferlé ont fait une victime, une fillette, une bergère qui faisait paitre le troupeau de ses parents.

Des images à nous arracher le cœur, en pensant que cette multitude de victimes mortes de manière cruelle auraient pu vivre. Dans les communes  de Tiaret, Madna, Ain Bouchekif, Dahmouni, Frenda, Ain Dhab et Ain Kermis, c’était le désastre pour leurs populations ayant supporté les crue des eaux, et leurs infiltrations dans les maisons.

Le trafic routier a été fortement perturbé en divers endroits, où il a été signalé des véhicules coincés dans les eaux d’autres emportées carrément.  Des ouvrages d’art, tels les trémies et les ponts ont été couverts d’eau.

Ainsi, apparaît au grand jour l’échec des travaux entrepris dans le domaine de l’urbanisme et surtout l’incompétence de ceux qui en avaient la charge des réalisations en question.

Des projets de constructions ont été édifiés sur les lits d’Oueds, parait-il, sans penser aux bouleversements climatiques qui pourraient générer un jour ou un autre des tempêtes qui emporteront tout sur leurs passages. D’où la fragilité au niveau des cités et même dans certaines campagnes du pays, qui devient inopportunément persistante, à la moindre ondée.

Des zones entières ont été bloquées pour moins que rien, c’est à dire juste pour des averses, et non un cataclysme ou un cyclone pour s’émouvoir.

Donc il faudra appeler un chat un chat, pour dire que les travaux publics sont responsables de la dégradation des routes et autres infrastructures. Les services communaux sont également responsables de l’absence d’entretien permanent et systématique des avaloirs et des réseaux d’évacuation, autrement les eaux n’auraient jamais débordées sur les voies publiques. Sont responsables aussi les services qui ont la charge de réaliser les systèmes d’évacuations solides à même de canaliser toutes les eaux de pluies. Doit-on attendre d’autres catastrophes plus meurtrières pour finir par admettre qu’il faudra situer les responsabilités de chacun ?

Les Algériens meurent encore au 21 eme siècle de la pluie alors que cette eau devait être une bénédiction pour tout ce qui vit sur cette terre.

 

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