« Nous allons atteindre les 2,5 à 3 milliards de dollars d’exportations en 2018. Déjà l’Algérie enregistre une augmentation de 60% d’exportation durant ce premier trimestre. » a souligné ce samedi, Ali Bey Nasri, président de l’association nationale des exportateurs algériens(ANEXAL) au cours de son intervention lors des travaux de la journée d’information organisée à Alger autour de « l’impact de la concertation sur l’évolution positive du climat des affaires en Algérie ».
Il n’a pas manqué de souligner auparavant les feux verts affichés pour la première fois en 2017 grâce l’exportation des câbles électriques, des appareils électroménagers et du ciment. Les appareils électroménagers fabriqués localement ont permis à l’Algérie, dit-il, d’engranger 52 millions de dollars en 2017. C’est une première commerciale
« Ce que je retiens de 2017, c’est que pour la première fois, un premier ministre parle de l’export (hors hydrocarbures) en Algérie. Cela signifie qu’il y a désormais une prise de conscience au niveau politique. Et c’est très important pour l’avenir l’Algérie hors hydrocarbures » soutient aussi le président de l’ANEXAL.
Le gouvernement semble retenir les leçons du choc pétrolier de 2014 qui a entrainé une chute drastique des cours de pétrole et par conséquent des ressources financières de l’Algérie. Alors un autre modèle de développement économique est mis en branle avec comme moteur la diversification économique et les exportations tous azimuts. C’est ainsi que Ali Bey Naseri insiste sur la nouvelle stratégie d’exportations mise en application par le gouvernement.
Selon lui, l’ANEXAL avait déjà proposé en 2014 la création d’un ministère en charge uniquement du commerce extérieur avec de nouvelles compétences spécialisées dans commerce international et marketing. Mais il y avait d’autres urgences et préoccupations majeures, probablement, dit-il encore.
Par ailleurs l’intervenant conteste, déclare-t-il, « les fausses informations » de de Wold Business qui a classé l’Algérie au bas de l’échelle en matière de climat des affaires, soit une dégradation de 3 points en matière des exportations.
« J’apporte un démenti clair et fondé en matière des exportations. Au niveau du commerce transfrontalier, cette institution nous a comptabilisés injustement un délai de 5 à 6 jours. C’est faux selon lui.
Les délais actuels d’exportation ne dépassent pas, dit-il, les 40 à 90 minutes. La direction des douanes algériennes ont levé, poursuit-il, toutes les contraintes administratives ou autres pour faciliter la tâche aux opérateurs économiques et exportateurs notamment, mettant en évidence la dernière directive des douanes algériennes dont il détient, dit-il, une copie.
Les nouvelles instructions douanières facilitent les procédures d’exportations en termes notamment de documents, de logistique et d’acheminement des marchandises. C’est semble-t-il, Une nouvelle ère prometteuse qui s’ouvre pour les exportations Algériennes hors hydrocarbure.