Un 3e sous-marin russe «trou noir» bientôt réceptionné par la flotte marine de l’ANP

La flotte marine de l’ANP, va acquérir prochainement un nouveau sous-marin russe de classe Kilo, baptisé «  trou noir ».

Ce nouveau sous-marin aurait quitté le Chantier naval de l’Amirauté russe, à Saint-Pétersbourg, à destination de son port d’attache permanent, en Algérie, rapporte le site Menadéfense.

 « Après avoir dépassé vers 16 heures, heure de Moscou, la bouée de réception du canal de la mer de Saint-Pétersbourg, le sous-marin de type Kilo 636 Varchavianka, s’est dirigé vers la mer et a mis le cap à l’Ouest en direction de la ville d’Oran en Algérie, son port d’attache ». «Peu de temps après, c’est le remorqueur de haute mer algérien qui l’a suivi, ce dernier était arrivé en Russie le 24 septembre», a-t-il indiqué.

 La construction de ce sous-marin à propulsion diesel-électrique du projet 636.1 Varchavianka a commencé en 2015 et déjà le 14 mars 2017 il a été mis à l’eau.

Selon le media, il s’agit du premier des deux sous-marins commandés par l’Algérie en vertu du contrat conclu en 2014 et du troisième bâtiment du projet 636.1 destiné à l’Algérie.

En effet, la décision de l’achat des deux sous-marins avait été prise en 2013, lors d’une visite du chef d’Etat-Major, Ahmed Gaïd Salah, à Moscou, ajoute Menadefense.

« Deux autres submersibles, soit les 5e et 6e sous-marins de classe Kilo 636, feront l’objet d’un nouveau contrat pour des livraisons à l’horizon 2020-2022, probablement pour remplacer les sous-marins de première génération Kilo 877EKM», souligne la même source. En définitive, les deux bâtiments auront été livrés en 2018.

La marine algérienne dispose à présent de 6 sous-marins de classe Kilo au total, dont 3 de type 636 «trou noir».

Les submersibles du projet 636 Varchavianka appartiennent à la 3e génération de sous-marins. Long de 73,8 mètres et large de 9,9 mètres, il a un déplacement de 3 120 tonnes en plongée. Ce submersible peut développer une vitesse allant jusqu’à 20 nœuds. Prévu pour 52 sous-mariniers, le bâtiment possède une autonomie de 45 jours. Pour sa discrétion, il a été baptisé « trou noir » par l’Otan.