L’Association de protection des consommateurs (APOCE) regrette que des familles algériennes, parties en vacances, et expulsées d’un hôtel tunisien, soient victime d’une arnaque d’un courtier tunisien. « Tout cela revient au manque de professionnalisme de certaines agences et à l’absence d’une culture juridique de consommation chez les algériens », indique l’APOCE. Relatant les faits, l’association indique que selon des informations via Facebook vidéo, des familles algériennes ont été empêchés d’entrer dans un hôtel tunisien, où les premières causes étaient liées selon des informations au voile. Mais, après une enquête, il est apparu que les familles algériennes étaient en relation avec une agence de voyage algérienne, celle-ci n’était pas contractante avec l’hôtel et il n’y a pas de convention reliant à l’hôtel à cette agence.
« L’Agence était sous contrat avec un courtier tunisien qui a pris l’argent et a disparu », précise l’APOCE.
L’association regrette dans cette affaire, le manque de professionnalisme chez les agences de voyage et le manque de culture juridique chez les consommateurs. Elle explique que lors d’un contrat avec une agence de voyage pour la réservation à l’hôtel, il faut avoir un contrat « voucher » et non pas se contenter juste à avoir le bon de versement.
Au moment où l’APOCE dénonce le manque de professionnalisme chez les agences de voyage, ces dernières se plaignent de l’environnement dans lequel travaillent les agences et appellent à la libération des initiatives des porteurs de projets touristiques.
L’Algérie compte actuellement plus de 1175 agences de voyages. Mais ces agences, selon le syndicat national des agences de voyages, font face à des blocages qui entravent leur développement.
