Abdelkader Bengrina a appelé ce dimanche, lors d’une conférence de presse, le peuple algérien à voter oui et de façon massive pour la nouvelle constitution. Cette position prise à l’issue de la réunion du Majliss Al Choura de son parti, lui coûtera, selon ses dires, son poste en cas où la majorité du peuple algérien votera NON pour le projet d’amendement de la constitution.
En effet, il s’est engagé à démissionner de toutes les instances dirigeantes de son parti, le mouvement El-Bina au cas le NON l’emporterait lors du référendum de 1er novembre prochain. « Au cas où le « NON » sera majoritaire, je démissionnerais de toutes les instances dirigeantes du parti » a-t-il annoncé.
Abdelkader Bengrina a révélé par ailleurs qu’il avait décliné un poste clé au gouvernement que lui aurait proposé le chef de l’Etat.
Ainsi, après avoir tenté de parasiter le débat sur la constitution, en se focalisant sur L’article 4 de la Constitution qui stipule que « Tamazight est également langue nationale et officielle », Bengrina se rétracte en apportant sa caution totale à cette nouvelle constitution et en la qualifiant de garant de « la continuité de l’État et de ses institutions dans le respect du sacrifice des chouhada et conformément au projet national novembriste. »