Une session de formation au profit de près de 450 médiateurs de justice a été lancée, samedi à Alger, dans le but d’élargir leurs connaissances et de renforcer leur rôle en matière de règlement des contentieux juridiques dans le cadre de « la justice douce ».
Organisée par l’Association nationale des médiateurs judiciaires algériens (ANMJA), en coordination avec l’Union européenne (UE) et le Programme d’appui à la gouvernance économique et politique (SPRING), la formation est dispensée durant six mois durant.
Cette session qui verra la sortie de 15 promotions ayant bénéficié d’une formation de base et 8 autres d’une formation spécialisée dispensée par de magistrats en exercice. Les organisateurs de cette formation insistent de leur côté sur l’importance croissante de la médiation, à l’instar de l’arbitrage.
« La médiation vise à alléger la charge sur les juridictions, mettant en avant le recours, de plus en plus élargi, à la médiation, compte tenu de l’efficacité limitée des mesures de conciliation, la charge de travail des magistrats étant trop importante pour accomplir pleinement cette mission », indique l’UE.
Créée en 2012, l’ANMJA a tracé un programme de formation qui concernera pas moins de 3.000 médiateurs.
Le programme SPRING Contribue pour sa part à la mise en œuvre des initiatives prises et des actions facilitées par le gouvernement pour une ouverture vers une gouvernance démocratique plus participative et inclusive en Algérie. il vise également la gestion des finances publiques; le ciblage de la politique budgétaire et la participation citoyenne et responsabilité sociétale des organisations.
S’agissant de l’appui à la gouvernance politique, il contribue à la lutte contre la corruption, le renforcement de la gouvernance démocratique et l’amélioration de l’accès au droit et à la justice.
