L’intersyndicale de l’éducation a décidé de poursuivre son mouvement de grève dont la date sera fixée lors d’une réunion prévue le 10 mars.
Selon un communiqué de l’intersyndical, composé du Snapest, Unpef, SNTE, Satef, Cela, une réunion s’est tenue hier 25 février au siège de l’Unpef, où il a été relevé l’absence du dialogue au moment où « le secteur est en ébullition et connait des perturbations tant au niveau des enseignants qu’au niveau des élèves ».
Les syndicats ont saisit cette occasion pour interpeller la tutelle afin, disent-ils, d’arrêter la pression qui se pratique sur les enseignants en affirmant leur soutien aux enseignants qui ont été radiés de leur poste pour avoir exercer leur droit celui de la grève.
L’intersyndical rappelle dans son communiqué, les revendications du secteur liées à l’amélioration du pouvoir d’achat car les augmentations arrachées par des luttes syndicales qui sont aujourd’hui retapées par l’inflation.
Il y a ensuite les libertés syndicales, comme c’est le cas des syndicalistes dans le secteur des Télécoms abusivement licenciés et non rétablis dans leur droits après avoir eu gain de cause devant la justice.
Sans oublier le code du Travail et la retraite anticipée, qui sont parmi les revendications des syndicats car le métier d’enseignants est un métier stressant, anxiogène, on ne sait pas à quel âge on arrive au bout, selon eux.
Pour rappel, l’intersyndical avait observé une grès de deux jours les 20 et 21 février, où le taux de suivi a atteint selon les syndicat, 70%, alors que la tutelle avait parlé d’un taux de 12%. Cette grève de l’intersyndicale intervient au moment où le mouvement de contestation du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) bloque plusieurs établissements publics. Après la décision de justice déclarant sa grève illimitée illégale, plus de 581 enseignants ont été radiés à Blida.