« Les marges de manœuvres de l’économie algérienne sont relativement réduites », a indiqué hier, le chef de la division Moyen-Orient Asie Centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jean François Dauphin dans ses déclarations à l’issue de sa rencontre avec le ministre de l’Industrie et des mines, Ferhat Ait Ali Braham.
Expliquant en gros cette réduction de marges de manœuvres par la chute continuelle de réserves de changes du pays depuis le choc pétrolier de 2014, Jean François Dauphin estime toutefois que l’Algérie dispose d’un « potentiel économique énorme et d’une population jeune et instruite » et qu’il suffit de mettre ces gisements en valeur en optant pour la transformation et la diversité de l’économie pour repartir de bon pied.
Il a indiqué, par ailleurs, qu’il a perçu lors de ses entretiens avec les autorités algériennes, une « réelle volonté de changement économique » et que le FMI est prêt à accompagner les réformes envisagée par un son soutien en matière d’assistance technique et de conseils de politiques économiques.
