Politique économique: Arrêter d’agir en pompier

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Pourquoi l’actuel gouvernement est-il aussi pressé de prendre des décisions lourdes de conséquences et insiste, autant, pour faire passer des lois de l’importance de celle sur les hydrocarbures ? Sachant que la mission première, de ce dernier, est de gérer les affaires courantes du pays, en attendant d’élire un nouveau président de la République et donc, forcément, la désignation d’un nouveau gouvernement, juste après le 12 décembre prochain.

D’aucuns se posent cette question existentielle. Du citoyen lambda aux hauts cadres de la nation, personne n’a pu trouver de réponse claire et précise à cette interrogation.

Il est clair que les pouvoirs publics, (lorsqu’on dit pouvoirs publics cela signifie tout l’appareil de l’Etat et non pas uniquement l’exécutif), sont contraints de trouver des solutions rapides et efficaces à la situation politique et économique que traverse le pays depuis la démission de l’ancien président et la sortie dans les rues de millions d’Algériens, un 22 février, pour dire leur mot. Depuis des marches pacifiques sont tenues chaque vendredi à travers le pays, pour revendiquer « un changement radical du système » et « le départ de ses anciens symboles ».

Cela ne signifie pas, cependant, de faire dans la précipitation pour prendre certaines décisions, notamment dans le domaine économique, pouvant avoir de graves conséquences et coûté très cher au contribuable, qui n’est rien d’autre que le peuple.

N’est-ce pas là ce que l’on reprochait, en somme, à la gestion chaotique de l’Algérie au cours des vingt dernières années ! Prendre des décisions importantes, voire radicales, pour les annuler peu de temps après et les remplacer par d’autres mesures, encore plus importantes, au point de dérouter même les connaisseurs et spécialistes les plus avertis.

Il serait plus sage, de l’avis de plusieurs compétences nationales, de laisser le temps au temps, lorsqu’il est question de penser des lois ou de prendre des décisions ayant un impact lourd sur la vie présente et à venir du pays.

Seule la présence d’un Chef de l’Etat, à la tête du pays, peut permettre à l’Algérie de reprendre sa voie vers la croissance. Même aux yeux des plus revêches, l’élection d’un nouveau président est un impératif pour mettre fin à une étape où tous les indicateurs macroéconomiques sont dans le rouge. Peu importe qu’elle soit appelée « période de transition » par certains ou « processus de recherche de soi-même », par d’autres, l’essentiel c’est de reconnaître que cette étape n’a que trop duré et qu’il est temps que l’Algérie renoue avec la stabilité et la progression.

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