Les porteurs de projets qui entrent dans le cadre des deux programmes ANSEJ et CNAC et poursuivis par la justice depuis juin dernier en raison de leurs démêlés financiers avec les banques auront une seconde chance afin de poursuivre leurs activités.
En effet, les banques ont été sommés de revoir leurs copies pour permettre aux porteurs de projets poursuivis par la justice pour cause d’insolvabilité de leur faciliter la tâche afin de terminer leur projet pour les uns et de continuer les activités pour les autres.
Le taux d’échecs en termes de création de microentreprises via les dispositifs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeune (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) ne dépassait pas les 3,5% ; quant au taux de recouvrement des crédits par les investisseurs, il est de plus de 70%. Un fonds de garantie a été spécialement créé pour ce genre de situation afin de prendre en charge le remboursement du crédit contracté auprès de la banque.
Cette mesure ne concerne pas ceux qui ont fait appel aux dispositifs d’aide à la création d’emploi et qui ont ensuite détournée les financements obtenus vers d’autre activités.