Ils réclament leurs salaires bloqués depuis 18 mois: Les journalistes d’Al Fedjr lancent un cri d’alarme

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Les journalistes du quotidien arabophone Al Fadjr sont toujours en colère. Ils réclament leurs salaires qu’ils n’ont pas perçus depuis plus de 18 mois. Ils contestent  la « suspension » de l’entreprise, par la directrice de la publication du journal, Hada Hazem « sans préavis » et ils lui demandent d’honorer ses engagements. Le 14 février dernier, les journalistes ont observé un sit-in devant le siège du journal « cadenassé » pour manifester leur grogne face à cette situation qui perdure. Des travailleurs et des journalistes du quotidien Al Fadjr ont écrit  au président de la République, au ministre de la Communication, Djamel Kaouane, demandant leur intervention urgente pour régler leur situation professionnelle mais sans résultat.

Certains d’entre eux ne trouvent même pas de réponse à ce qu’il leur arrive et ne croient à aucun argument qui justifie une telle décision et ce au moment où la directrice de la publication du journal, Hada Hazem parle de démocratie et prend même part aux marches contre la répression, alors que l’attitude qu’elle vient d’adopter envers ses employés est considérée, pour la majorité, une arnaque. Selon certaines informations, elle a même bénéficié depuis la création de son journal de de plus de 75 milliards de publicité Anep.

Pour rappel, le journal arabophone Al Fadjr a cessé de paraître  depuis le 31 janvier dernier. La direction du journal avait décidé de suspendre “momentanément” la publication, dans l’attente de trouver des ressources pour le financement des arriérés de salaires des travailleurs, dit-on.

La directrice Hada Hazem, avait fait état de la mise en vente de ses bureaux de Sétif et de Constantine, en réponse au communiqué publié par des salariés de l’entreprise qui ont dénoncé la suspension “sans préavis” de l’entreprise.

Dans un communiqué daté du 5 février dernier, des travailleurs et des journalistes expliquent que non seulement ils n’ont pas perçu leurs salaires depuis 18 mois, mais encore, ils se disent “surpris” par la décision de la directrice de la publication de suspendre la parution du journal le 31 janvier sans préavis. Elle leur a, certes, promis de payer les sommes dues. Mais, ajoutent-ils, “elle a fermé les portes du journal aux journalistes et aux travailleurs, et a refusé de nous recevoir depuis ce jour”.

“En février 2019, nous sommes allés au siège du journal pour recevoir nos salaires et convenir d’une décision claire qui engage la directrice du journal, mais nous avons trouvé le siège fermé et cadenassé. Nous avons attendu presque toute la journée sans rien obtenir”, ont précisé les travailleurs.

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