L’ex-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderazak Makri, a été empêché de quitter le territoire national. M.Makri a appris qu’il était sous ISTN (Interdiction de sortie du territoire national), il y a deux jours, alors qu’il s’apprêtait à voyager à l’étranger.
« J’étais sur le point de voyager à l’extérieur du pays et on m’a annoncé par la police des frontières qu’il m’était interdit de quitter le territoire national », a indiqué Abderrazak Makri dans un long texte qu’il a publié ce jeud sur sa page sur Facebook, affirmant qu’il ne fait, pourtant, l’objet d’aucune poursuite judiciaire.
Il a rappelé que même lorsqu’il a été arrêté le 18 octobre dernier, dans la soirée, alors qu’il était sorti, avec d’autres militants du MSP, devant le siège national du parti, pour dénoncer le massacre commis par l’armée sioniste en bombardant d’un hôpital à Ghaza, il avait été informé, a-t-il ajouté, qu’il n’y avait pas de poursuites.
« Je suis certain que le motif de l’interdiction me concernant de quitter le territoire national est liée à la cause palestinienne et quelle que soit la raison et mon affaire personnelle, cette procédure sécuritaire contraire à la Constitution, aux lois et aux principes des droits fondamentaux du citoyen témoigne du mépris affiché par les autorités pour ce qui est des situations et du sort des personnes, sans aucune préoccupation pour le préjudice que pourrait subir le voyageur, par rapport à ses intérêts matériels, moraux et psychologiques, et peut-être par rapport même à sa santé, son éducation… etc., ainsi que les intérêts de ceux qui sont liés à son voyage », a déclaré Makri, qui a précisé l’itinéraire de son voyage à l’étranger qui devait le conduire au Qatar et en Malaisie.
L’ex-président du MSP note que « le niveau de musèlement des voix et d’interdiction des libertés est sans précédent » et qu’il est clair, d’après lui, que « l’actuelle étape est la plus restrictive des libertés, politiques, médiatiques, économiques et sociales ».
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