Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé lundi à Alger, une rencontre d’évaluation du système de numérisation du secteur de la santé, au cours de laquelle il a affirmé que le retard enregistré dans ce domaine dans certains établissements de santé sera corrigé d’ici à la fin de l’année.
Lors de cette réunion organisée à l’Ecole nationale de management et de l’administration de la santé (ENMAS), le ministre a précisé que le taux de numérisation a dépassé 75% » et que le retard enregistré dans ce domaine dans certains établissements de santé sera corrigé d’ici à la fin de l’année ».
La numérisation contribue, ajoute le premier responsable du secteur, « à améliorer les services des établissements publics et la prise en charge des patients », soulignant qu’il a été procédé à la mise en place des « mécanismes et des moyens nécessaires » à ce processus et que les délais de son évaluation avaient été fixés.
M. Saihi a également souligné l’importance de respecter les délais fixés pour mener à bien ce processus, saluant, par ailleurs, les progrès enregistrés dans le domaine de la numérisation qui s’inscrit, a-t-il dit, dans le cadre des « 54 engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. »
80% des cas peuvent être pris en charge au niveau des établissement de santé de proximité
Grâce à l’introduction de la numérisation au niveau des services d’urgences, il s’est révélé que 80% des cas peuvent être pris en charge au niveau des établissement de santé de proximité, et seulement 20% au niveau des établissement hospitaliers » indique le ministre.
M. Saihi a également fait part du lancement de 30 plateformes électroniques dédiées aux différentes activités sanitaires, notamment celles en lien avec la réservation de rendez-vous annuels des malades atteints de cancers.
Il a également évoqué l’accélération qu’a connue la numérisation dans le domaine de la gestion des médicaments, notamment au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux qui permettra » de réduire au maximum le gaspillage, et de perfectionner la gestion », assurant que « la généralisation du système informatique intégré permettra un meilleur contrôle des différentes activités ».
De son côté, Pr Rahal, Directeur général des services de santé au ministère de la santé, a présenté, par visioconférence, le bilan national de l’évaluation de la numérisation dans les différentes directions de la santé et de la population à travers le pays, en relevant » des avancées positives dans certaines wilayas, et un retard notable dans d’autres ».
Le Directeur du service informatique auprès de la Pharmacie centrale des hôpitaux a également présenté un exposé détaillé sur la numérisation relative à la gestion du stock de médicaments.
