Adrar : récupération d’une espèce d’aigle rare proposée à la vente dans un marché local

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Une espèce rare d’aigle, proposée à la vente sur le marché hebdomadaire des animaux domestiques de la ville d’Adrar, a été sauvée de la captivité et de la vente illégale par les services de la Conservation des forêts de la wilaya. Cette action de sauvetage a été menée dans le cadre des efforts de protection de la faune sauvage et de préservation des espèces en danger.

La récupération de ce rapace rare a été réalisée en étroite coordination avec les autorités sécuritaires et judiciaires, qui ont été informées par les services de la police judiciaire (PJ) de la tentative de vente de cet oiseau sur le marché hebdomadaire du Souk Sebt d’Adrar, un marché connu pour le commerce d’animaux domestiques.

Les agents de la Conservation des forêts ont pu récupérer cette espèce rare, qui est réglementairement protégée, et qui avait été observée dans la région. Après sa récupération, le rapace a été confié à la pépinière administrative « El-Amel » d’Adrar, une structure habilitée, pour prendre soin de l’oiseau. Celui-ci a subi un examen vétérinaire pour s’assurer de sa santé.

Une fois que l’aigle rare aura retrouvé sa pleine forme, il sera transféré vers un centre de reproduction de la richesse faunistique situé dans l’une des wilayas du pays. Là, il sera préparé pour son retour à son milieu naturel, où il pourra vivre librement et en sécurité.

La Conservation des forêts a expliqué que cette espèce d’aigle rare était probablement en détresse en raison des températures caniculaires élevées qui sévissent dans la région. L’oiseau avait trouvé refuge sous un pont dans la région de Tebelbala, située dans la wilaya de Béni-Abbès. Heureusement, il a été recueilli et pris en charge par un citoyen attentionné.

Cette action de sauvetage s’inscrit dans le contexte plus large de la préservation de la biodiversité et de la faune sauvage en Algérie. La Conservation des forêts de la wilaya d’Adrar a déjà récupéré plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs, dont des aigles et des faucons. Face à ce phénomène, l’organisation estime nécessaire de faire appel à des ornithologues et à des experts pour examiner et comprendre les raisons derrière ces incidents.

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