En décembre dernier, le gouvernement a annoncé le remplacement des administrateurs désignés en 2019 par la justice pour gérer les entreprises dont les patrons étaient incarcérés, par des managers qualifiés issus des mêmes entreprises.
Cette décision favorablement accueillie et jugée alors bénéfique à la continuité des activités de ces entreprises et à la préservation des emplois, n’a pas eu finalement l’effet escompté et a même créé quelques remous dans certaines Groupes, à l’exemple du groupe Condor.
Qu’on en juge ! Le manager désigné par le gouvernement pour le Groupe Condor, est un responsable du service après-vente de la SNVI –unité de Tlemcen. Par honnêteté et sachant qu’il n’a pas ni la qualité ni les compétences requises pour gérer un tel groupe, il a décliné l’offre qui lui est faite. Chose tout à fait logique !
Plusieurs interrogations se posent d’elles-mêmes ! Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas choisi un manager à la hauteur de cette mission ? Pourquoi chercher à la SNVI, un responsable qu’on dit qu’il n’a même pas fait des études supérieures pour gérer un groupe de l’envergure de Condor ? Le gouvernement se rend-il compte des préjudices causés à l’entreprise par cette désignation indélicate?
Soucieux de l’avenir de leur entreprise et de leurs emplois, les travailleurs de Condor se sont mis en grève pour dénoncer cette situation de flou caractérisant le remplacement des administrateurs, une situation qui ne travaille ni l’intérêt de l’entreprise ni celui de l’économie nationale.
Le gouvernement rectifiera- t-il son tir ? Désignera-t-il un manager qui saura assurer la pérennité des activités de cette entreprise et qui va lui permettre de préserver l’outil de production et les postes d’emploi ?