Le Collectif des professeurs en sciences médicales, inquiet devant l’aggravation de la situation épidémiologique, appelle dans un communiqué qui a sanctionné sa réunion du mercredi dernier, les hautes autorités du pays à décréter l’abstention pour tous, de procéder au sacrifice du mouton.
« Quelques soient les conseils que l’on pourrait prodiguer, l’achat du mouton dans des marchés collectifs, son transport à plusieurs, son sacrifice et sa consommation sont toutes des occasions qui vont favoriser les fortes affluences et regroupements qui vont exacerber la situation pandémique » explique le Collectif.
Rappelant l’épisode de 1966 où l’Algérie s’est abstenue du sacrifice du mouton de l’Aïd pour sauvegarder le cheptel national et affirmant que ce n’est pas le moment de baisser les bras, le collectif affirme que le bon sens exige qu’on fasse de cette journée de l’Aïd, un moment de recueillement et d’hommages envers la mémoire de toutes les victimes emportées par cette pandémie.
Pour le Collectif l’annulation de ce rite nous « évitera une aggravation certaine de cette ravageuses pandémie »