La commission de la Fetwa relevant du ministère des Affaires religieuses et des wakfs a décrété, mardi, que « la non déclaration » d’un cas de contamination au nouveau coronavirus était un acte religieusement proscrit, affirmant qu’il était impératif d’en informer les autorités compétentes.
Dans un communiqué sanctionnant la réunion de ses membres, lundi, la Commission a considéré « proscrit religieusement, tant pour la personne concernée elle-même que pour ses proches et connaissances, la non déclaration d’un cas de maladie contagieuse, comme le Covid-19 », soulignant « l’impératif d’en informer les autorités compétentes et de se soumettre au confinement sanitaire et au traitement ».
« Quiconque vient à taire son atteinte (au Covid-19) entraînant ainsi la contamination d’autres personnes aura commis un péché et celui qui en est informé et omet de le déclarer aura été complice de cet acte proscrit », a décrété la Commission.
A ce propos, elle a préconisé « la coopération avec les autorités compétentes de l’Etat à la conscientisation de l’ensemble des citoyens à la transparence totale à travers le signalement de cette maladie infectieuse grave tant par le malade lui-même que par son entourage afin d’endiguer la pandémie, voire l’éradiquer, partant du devoir de conseil entre les membres de la société ».