Le recours à la grève est devenu ces derniers jours un phénomène contagieux. Après les syndicats autonomes et les magistrats, ce sont maintenant les taxieurs d’Alger qui menacent de recourir à une grève ouverte, à partir du 3 novembre prochain si leurs revendications ne recevraient pas d’écho favorable.
Dans le communiqué transmis, à ce propos, aux autorités compétentes et à la presse nationale, les taxieurs réclament l’annulation des licences de chauffeurs de taxi accordées aux Moudjahidines, la mise en place d’un cadre légal devant régir les applications VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) et l’augmentation des tarifs appliqués sur les compteurs qu’ils jugent dérisoires.
C’est avec un pointe d’humour, qu’ils sous-entendent leur quatrième revendication consistant à leur accès aux différentes formules de logement, notamment (AADL et LPA). « Les taxieur n’a pas le droit de s’inscrire ou de bénéficier de logement de type AADL ou LPA parce qu’on le considère comme un chômeur » est-il noté dans le communiqué.
Il est par ailleurs, indiqué que leur plate-forme de revendications sera déposée en main propre à la Direction Générale des Transports sise à El Biar , le 03 novembre prochain lors du rassemblement qu’il vont observer ce jour-la à 10h00 devant le siège de cette direction