Bouteflika a quitté Zéralda pour la maison familiale d’El Biar : La suite médicale maintenue

Date:

Le quotidien arabophone Al Charq El Awssat paraissant a Londres a réussi à récolter des informations auprès d’un membre de l’équipe médicale de Bouteflika et rapporté quelques éclairages sur le quotidien de l’ex  président déchu. Selon, le correspondant d’Al Charq Al Awssat à Alger, l’ancien chef de l’Etat a regagné la résidence familiale d’El Biar. Il était hébergé depuis plus de cinq ans dans la résidence d’Etat de Zeralda ou il avait  emménagé  après son AVC en 2015.

La résidence d’El Biar appartenait à sa défunte mère où il passe le plus clair de son temps dans son jardin aux murs surélevés. Bouteflika possède un duplex situé en face de la maison familiale acquise durant son règne au ministère des Affaires étrangères sous le gouvernement Boumediene. Bouteflika, confié aux soins de ses deux sœurs et de son frère Abderrahim, connu sous le surnom de Nacer, ne s’intéresse que rarement à la vie politique du pays et à ce qu’il en est advenu depuis qu’il a quitté la présidence de la République. Vivant très mal l’incarcération de son frère cadet, Saïd à la prison militaire de Blida, Bouteflika refuse toutefois de solliciter l’aide du chef de l’Etat-major de l’ANP. A ses proches qui insistent pour qu’il fasse cette démarche il aurait répliqué «la manière dont on m’à forcé à démissionner indique bien que ma famille était dans le collimateur, au même titre que moi. C’est pourquoi toute démarche pour obtenir sa libération est vaine».

Mis à part sa fratrie, Bouteflika n’est entouré que de domestiques et du personnel médical. Il ne semble accorder aucun intérêt particulier à ces manifestations qui continuent à secouer le pays, 5 mois après sa démission forcée. Ne semblant pas comprendre ce qui lui arrive et la colère populaire qui l’a évincée du palais d’El Mouradia, quelqu’un l’aurait entendu dire à sa sœur qu’il n’a jamais voulu nuire à son pays : «Je ne comprends pas cet acharnement contre moi. J’ai hérité d’un pays au bord du gouffre. Le terrorisme massacrait, les gens craignaient pour leur avenir, l’économie était effondrée. Les gens m’avaient demandé, et j’ai pris mes responsabilités pour rétablir la sécurité du pays et replacer l’Algérie dans le concert des nations alors qu’elle était sous embargo international. J’ai réconcilié les Algériens entre eux alors qu’ils s’entretuaient. Peut-être que j’ai failli à ma mission, peut-être que j’ai été trompé par ceux en qui j’avais placé ma confiance, alors qu’ils ne la méritaient pas. Mais je n’avais jamais dans mon intention de faire du mal à mon pays. Jamais !» se serait interrogé l’ancien chef de l’Etat déchu.

Poussé à la démission Bouteflika n’est plus apparu en public depuis le mardi 2 avril dernier.

Share post:

Info en continu

Articles associés
Related

Chanegriha préside la 17ème session du Conseil d’orientation de l’Ecole supérieure de Guerre

Le Général d'Armée, Saïd Chanegriha, Chef d'Etat-major de l'Armée...

Chanegriha supervise l’exécution d’un exercice tactique avec munitions réelles en 3ème Région militaire

Le Général d'Armée Saïd Chanegriha, Chef d'Etat-major de l'Armée...

Réunion du Gouvernement : examen de projets de lois et présentation d’exposés relatifs à plusieurs secteurs

Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé, mercredi...

Tassili Travail Aérien : 12 avions bombardiers en prévision de la campagne de lutte contre les incendies

La compagnie Tassili Travail Aérien a mobilisé une flottille...