La presse (chauvine) égyptienne ne manque pas d’imagination. L’affaire Mahrez qui a pris une ampleur médiatique inégalée (rappelez-vous le match contre l’Egypte en 2009) a sorti une histoire abracadabrante digne des histoires des «milles et une nuit».
Selon cette presse écrite et audiovisuelle, Mahrez aurait reçu de la part des autorités qataries une somme rondelette de 17 milliards pour ignorer et s’abstenir de serrer la main au Premier ministre égyptien lors de la remise du trophée.
Selon toujours cette presse l’opération aurait été conclue avec la bénédiction de l’ex joueur du Ahly du Caire Aboutrika, consultant à BeInsport et accessoirement relais des frères musulmans au Qatar.
Un avocat a même intenté un procès contre le joueur de Manchester City pour lui interdire désormais de pénétrer en territoire égyptien.
L’ambassadeur d’Egypte à Algérie a réagi à la polémique suscitée par le geste de Riyad Mahrez et ce faisant a cloué le bec à cette presse jaune.
L’ambassadeur d’Egypte en Algérie a appelé à ne pas «mélanger» le sport et la politique : «Ce n’était pas intentionnel de la part du joueur qui était heureux et voulait recevoir la coupe. Il ne faut pas sortir un match de foot de son contexte», a-t-il indiqué.