Le FFS demande à l’Armée de se porter garante du déroulement de la transition, Une offre de paix présentée à la classe politique

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Le FFS a entrepris depuis quelques jours des contacts avec des partis de l’opposition pour relancer son initiative politique de sortie de crise pour l’avènement de la deuxième République.

Cette révélation a été faite par Ahmed Djeddai vendredi dernier à Tizi-Ouzou. Il a révélé que le FFS avait déjà entamé des «contacts avec des acteurs qu’il n’a pas cités, autour de sa proposition : «Cette proposition est une offre de paix, de dialogue constructif et de pédagogie politique», a-t-il expliqué, lançant à cette occasion un appel aux acteurs sociopolitiques et personnalités indépendantes à «s’engager concrètement dans cette démarche» du FFS.

Lors de cette rencontre, Hakim Belahcel le nouveau premier secrétaire du parti ont appelé l’institution militaire à se porter «garante» du bon déroulement de la transition démocratique en Algérie : «Nous lui demandons surtout d’accomplir ses missions qui consistent à défendre le pays, à protéger le peuple et à sauvegarder son unité», a insisté le premier secrétaire national du FFS.

Selon ce dernier la conjoncture politique que vit l’Algérie depuis le début du mouvement populaire du 22 février dernier «requiert un sens du dialogue impliquant différentes composantes de la société», a-t-il soutenu.

Belahcel a observé que cette situation qui vient de connaitre des rebondissements «décisifs» et qui auront un impact «certain» sur l’avenir politique du peuple et du pays, est une phase d’une «extrême sensibilité» pour le pays.

Présent à cette rencontre, le conseiller auprès du premier secrétaire national, Ahmed Djeddai, a expliqué les grandes lignes de cette initiative politique du FFS pour l’avènement de la IIeme République. Il s’agit notamment de «l’amorce d’un dialogue, à travers une conférence souveraine avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les syndicats autonomes, les personnalités indépendantes, les universitaires et les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes», a-t-il dit.

Le FFS préconise également «la mise en place d’institutions de transition qui seront chargées de gérer une période qui soit la plus courte possible».

Selon le plus vieux parti de l’opposition «une Assemblée constituante, élue avant la fin de l’année 2019, est une condition sine qua non» pour restituer au peuple algérien sa souveraineté.

Pour cette formation politique, l’enjeu principal, aujourd’hui pour trouver une issue à la crise nationale et préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et tous les Algériens « est la construction du consensus national et populaire sur les questions fondamentales, qui s’organisera autour d’un pacte politique qui garantira la démocratie, la citoyenneté et le progrès».

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