Le procès en cassation de 17 jeunes manifestants, a été renvoyé au 27 décembre. En effet, ce jeudi dernier au niveau de la cour de Bouira, les 17 manifestants parmi eux figurent 3 étudiants et 3 lycéens ont été poursuivis en justice en raison des incidents qui se sont produit le mois de décembre 2017, lors d’une marche qui avait été ébranlé à partir de l’université Akli Mohand Oulhadj. Leur comparution devant la cour de Bouira a été reportée à jeudi prochain.
Le report du procès a été réclamé par les avocats de la défense, suite à l’absence remarquée de 2 accusés, nous-a-t-on dit. Dans la cour nous avons remarqué plusieurs militants des droits de l’homme, des députés du parti FFS, et certains élus du RCD dont des avocats de la LADDH (ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme) et du FFS venus défendre les 17 jeunes prévenus.
Pour rappel, ces jeunes manifestants sont poursuivis pour attroupement illégal, trouble à l’ordre public, l’atteinte à la sécurité publique, destruction de biens publics et de biens d’autrui et d’agression
d’agents de police. Les mis en cause ont été condamnés, dans une première comparution par le tribunal de Bouira, à une année de prison ferme, assortie d’une amende judiciaire fixée à 10 000 DA pour chacun
des mis en cause. Par ailleurs, un important dispositif sécuritaire a été déployé au niveau de la cour de justice de Bouira.
