Le royaume chérifien a franchi un pas supplémentaire dans sa confrontation avec l’Algérie. La fusée européenne Vega d’Arianespace a lancé un satellite de reconnaissance militaire, construit par le français Thales Alenia Space, en collaboration avec Airbus Defence and Space.
Ce satellite espion dénommé Mohammed VI-B a été lancé dans la nuit du mardi au mercredi 21 novembre 2018 à partir de la base spatiale de Kourou en Guyane française.
Cet engin spatial est un satellite piloté depuis le Maroc et doté d’une très haute définition technologique et capable de prendre en moins de 24 heures des clichés d’une résolution allant jusqu’à 70 cm.
Le satellite Mohammed Vl-B, qui sera lancé un peu plus d’une année après la mise en orbite du satellite Mohammed VI-A, est en fait un satellite militaire construit et financé par la France pour espionner l’Algérie.
Ce satellite dont le maître d’œuvre est Thales Alenia Space, et Airbus en tant que co-responsable est doté d’un matériel ultra sophistiqué est venu pour répondre au satellite algérien Alcomsat 1 récemment lancé dans l’espace.
Le montant du contrat : 500 millions de dollars qui sera financé, une moitié par la France etl’autre moitié par les Emirats Arabes Unis.
Un contrat discrètement signé en marge de la visite de l’ancien président français François Hollande à Rabat en avril 2013.
Ces deux satellites espions placés en orbite à 695 km de la Terre, sont capables de surveiller une zone de 800 km de large… à 70 cm près. Et sont susceptibles de prendre chaque jour 500 images de haute résolution. Ils doivent être commandés depuis une base aérienne au nord de Rabat, à qui ces images seront envoyées toutes les six heures. Ils doivent permettre de surveiller les frontières du pays avec l’Algérie le Front Polisario au Sahara, les troupes et les installations militaires de l’Algérie.
