Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès est revenu à la charge ce samedi pour maintenir sa déclaration en demandant au président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, de quitter l’hémicycle Zighout Youcef.
En effet, le secrétaire général du FLN a réitéré, à partir de la salle des conférences du théâtre régional Amar Laskri de Bouira son appel à Bouhadja l’exhortant de partir, tout en nuançant que c’est une affaire interne à l’APN qui doit être réglé au niveau des bureaux habilités de l’assemblée.
D’après les explications d’Ould Abbes, Il se trouve que le président de l’APN avait exclu son secrétaire général sans consulter le bureau compétent comme le stipule l’article 9 régissant le règlement intérieur de l’assemblée populaire. D’après le patron du FLN, c’est de cette entorse qu’est venue la riposte des 351 élus députés à signer une motion de censure pour lui retirer la confiance.
« Bouhadja doit se plier à la volonté de la majorité pour déposer sa démission. » a-t-il asséné.
C’est de la sorte qu’il fera une rétrospective des précédentes phases cruciales de son parti qui ont vu le départ d’Abdelhamid Mehri, Boualem Benhamouda, Benflis, Belkhadem, et Bachir Boumaza du sénat. Pour mettre en exergue que la discipline à toujours été de mise, selon sa vision, et d’une autre manière inciter Bouhadja à ne pas faire perdurer la crise. Autrement, la venue de Djamel Ould Abbes aujourd’hui à Bouira avait pour ordre du jour, une réunion régionale en vue de donner le coup d’envoi de la campagne pour les élections sénatoriales qui se dérouleront le 29 décembre prochain. C’est en présence de certains députés, membres du comité central, du bureau politique et des responsables des mouhafada dont celles de Boumerdes, Bordj Menail, Bouira, Lakhdaria, Sour El Ghozlane, Draâ El Mizan, Tizi Ouzou, Azazga et Akbou. Ainsi, le premier jour de la campagne pour les élections prochaines des sénatoriales a été lancée à partir de Bouira. « Vous savez pour quoi nous avons opté pour le choix de Bouira ? C’est parce que la wilaya de Bouira symbolise pour nous une région sensible, résistante, stratégique, et si chère à nos cœurs. Parce que le président Bouteflika a entamé sa première rencontre sur la concorde nationale à Bouira, et c’était en 1999 » dira-t-il devant une foule moyenne, du moins pas celle des grand jours pour une réunion régionale.
« Demain sera le tour de 4 wilayas, juste après se sont 8 autres wilayas et ainsi de suite » a-t-il ajouté à l’assistance. A la fin, vers les coups de 12h 15 mn, le secrétaire général du FLN mettra fin à son discours, en promettant à ses militants de revenir une prochaine fois pour superviser les opérations de vote sans doute des sénatoriales.
