L’association de protection des consommateurs (APOCE) dénonce les prix élevés pratiqués par les commerçants de l’aéroport international d’Alger. « Les prix sont élevés de 800% par rapport à d’autres endroits, et cela n’existe pas dans toutes les régions du monde », déplore l’APOCE. L’organisation donne un simple exemple celui du prix de la petite bouteille d’eau. Chez les vendeurs de l’aéroport international d’Alger, son prix est de 160 Da alors qu’elle est vendue entre 50 et 25 da. Sans parler, ajoute l’organisation, des prix des sandwichs ou d’un simple café ou même d’un plat dans les restaurants. « Certes les voyageurs étrangers ne font pas la différence des prix mais le voyageur algérien est vraiment affecté », ajoute l’APOCE.
Notons que les prix appliqués par ces locaux répondent au principe de la liberté des prix consacré par les dispositions de l’ordonnance 03-03 amendée et complétée du 19 juillet 2003, relative à la concurrence.
Certains font observer que les prix, relativement élevés de certains produits au niveau des locaux des aéroports, s’expliquent par plusieurs facteurs, dont principalement les tarifs de la location et les charges supplémentaires liées à la spécificité du lieu.
Mais, qui peut protéger le consommateur et à lui assurer le droit à l’information sur les produits exposés à travers le respect des conditions légales de la labellisation des produits ?
D’autres estiment que le ministère du commerce peut intervenir et prendre des mesures exceptionnelles de limitation de hausse des prix ou de fixation des prix en cas de hausses excessives des prix
D’autre part, le ministère doit effectuer les contrôles pour éviter des dépassements dans les prix fixés par la réglementation en vigueur principalement dans les aéroports, où les prix affichés doivent être scrupuleusement respectés.